Des chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale ont pu démontrer que le fait de dormir pendant un certain nombre d’heures pourrait protéger la santé de votre cœur. De ce fait, avoir une durée de sommeil suffisante chaque nuit peut diminuer le risque d’AVC (accident vasculaire cérébral). Découvrez les détails de l’étude dans notre article.
Dormir longtemps chaque nuit pourrait accentuer les risques d’accident vasculaire cérébral
Le nombre d’heure de sommeil et la santé cardiovasculaire sont fortement liés, affirment les chercheurs de l’Inserm. Mais l’équipe de l’institut a voulu aller plus loin dans les explorations de leur association.
Pour ce faire, les membres de l’équipe ont étudié le risque d’accidents cardiovasculaires en lien avec les différentes composantes du sommeil : la durée de sommeil, le chronotype, la fréquence des insomnies, des somnolences diurnes excessives et les apnées du sommeil.
Afin de confirmer le but de cette recherche, deux études ont été menées : une à Paris incluant 10 157 participants dont l’âge est compris entre 50 et 75 ans. L’autre étude a été faite en Suisse auprès de 6 733 adultes âgés de plus de 35 ans.
Tous les participants ont répondu à un questionnaire. Les chercheurs ont attribué à chacun d’eux un score allant de 0 à 5 selon leurs habitudes de sommeil. La survenue de signes cardiovasculaires a été surveillée pendant 8 à 10 ans.
Les longues siestes sont associées aux mêmes risques
Les chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale ne se sont pas arrêtés là. Ils ont également étudié le lien qui existe entre la durée de la sieste de l’après-midi et les accidents vasculaires cérébraux. Le résultat est similaire.
Les siestes de plus d’une heure et demie augmenteraient les risques d’AVC de 25% par rapport à celles de moins de 30 minutes. Si la qualité du sommeil est mauvaise, elle aussi, influe négativement sur la santé de votre et augmenterait de 29% les risques d’accident vasculaire cérébral.
« La raison reste encore méconnue. Il faut effectuer d’autres recherches pour comprendre le mécanisme », a expliqué le docteur Xiaomin Zhang, l’auteur principal.