L’agence nationale de sécurité sanitaire invite toutes les personnes électro-hypersensibles à participer à une nouvelle étude. Comment sait-on que l’on est électrosensible ? Comment participer à cette étude ?
C’est quoi l’électro-hypersensibilité ?
Être électro-hypersensible (EHS), c’est souffrir de symptômes en lien avec une exposition aux champs électromagnétiques. En mars 2018, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a estimé à l’absence de preuve expérimentale solide permettant d’établir un lien de causalité entre l’exposition aux champs électromagnétiques et les symptômes décrits par les personnes se déclarant EHS. Toutefois, elle reconnait la souffrance et les douleurs des personnes EHS.
Quels sont les symptômes?
Selon l’association Rassemblement ÉlectroSensibilité Québec, «le symptôme le plus fréquemment cité est la fatigue, suivie de problèmes dermatologiques au visage (rougeurs, picotements et sensations de brûlure) ». Les personnes électro-hypersensibles décrivent aussi des sensations de lourdeur dans la tête, d’irritation des yeux, de nez bouché ou encombré, de maux de tête, de difficultés de concentration.
Une étude pour mieux adapter la prise en charge
L’Anses lance une vaste étude pour mieux connaître les personnes EHS. Pour le moment, seules deux régions sont concernées : Bretagne et Rhône-Alpes. l’Agence de santé veut améliorer ses connaissances sur l’électro-hypersensibilité pour adapter la prise en charge médicale. Cette étude comporte trois entretiens, un sociologique, un autre épidémiologique et examen médical gratuit.
Comment y participer ?
Pur y participer, il suffit de contacter l’équipe de SEPIA-Santé directement sur l’adresse mail [email protected] ou par téléphone au 07 88 49 70 73.
Source : Radiofréquences.gouv.fr