Le nouveau test salivaire de diagnostic de l’endométriose est expérimenté dans les hôpitaux. Ce nouveau test, simple à utiliser, devrait ensuite être généralisé pour permettre de mieux diagnostiquer cette maladie gynécologique chronique.
Un test salivaire contre 7 ans d’errance
Ce test salivaire de diagnostic est très attendu car l’endométriose est diagnostiquée en moyenne au bout de sept ans. L’endométriose est une maladie gynécologique douloureuse qui touche une femme sur dix. Elle se manifeste par la migration de cellules de l’endomètre vers d’autres organes, entraînant des lésions sur les ovaires, la vessie ou le rectum.
Une prise en charge précoce
Même si l’endométriose est aujourd’hui mieux connue, toutes les femmes ne sont pas diagnostiquées. «Un test comme celui-ci permettrait une prise en charge précoce. (…) On estime qu’il faut vraiment le généraliser très rapidement», témoigne Céline Ferrara, à France Info. Elle est directrice des opérations de l’association Endomind. Depuis le 11 février, le test salivaire est proposé dans 80 hôpitaux à destination de 2500 patientes.
Comment ce test salivaire fonctionne ?
La salive contient naturellement des microARN, des marqueurs biologiques spécifiques de la maladie. «Ce test se présente sous la forme d’un kit d’autoprélèvement, réalisé à domicile par la femme concernée, qui l’envoie ensuite à un laboratoire via une enveloppe jointe dans la boîte», précise l’Assurance-maladie. Le test, nommé Ziwig Endotest®, est une innovation lyonnaise qui assure d’une efficacité à 97,4%.
Ce test est-il remboursé ?
Le test qui a un coût : 839 euros par test. Dans le cadre de cette expérimentation, les tests sont remboursés par la Sécurité sociale. Ces tests ne sont accessibles que par prescription médicale.