Les anxiolytiques
Connus pour leur efficacité dans le traitement de l’anxiété, les anxiolytiques, comme les benzodiazépines, ont également tendance à provoquer une somnolence diurne et une sensation de faiblesse musculaire. Bien qu’utiles, ils demandent une attention toute particulière, spécialement si vous devez conduire ou réaliser des actions nécessitant de la vigilance.
Les bêtabloquants
Utilisés dans le traitement de l’hypertension et d’autres pathologies cardiaques, les bêtabloquants interfèrent avec la production de mélatonine, hormone clé du sommeil. Les patients sous bêtabloquants peuvent donc subir une altération de leur sommeil, ressentant des difficultés à s’endormir.
Les antidouleurs et anti-inflammatoires
Les opioïdes, souvent prescrits pour leur puissant effet antidouleur, entraînent fréquemment une somnolence qui peut perturber la routine quotidienne. Mais attention aux anti-inflammatoires non stéroïdiens, qui, à l’inverse des corticoïdes, peuvent causer insomnies et difficultés d’endormissement. Chaque type d’antidouleur a ainsi son propre impact sur notre cycle veille-sommeil.
Les antidiabétiques
Certains médicaments antidiabétiques, responsables d’hypoglycémies nocturnes, sont susceptibles d’entraîner une fatigue musculaire et une sensation de malaise, compromettant ainsi le bien-être durant la journée.
Les antidépresseurs
Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de sérotonine, bien que prescrits pour soulager les symptômes dépressifs, peuvent malheureusement perturber le sommeil. Ils sont parfois à l’origine d’insomnies et de l’apparition du syndrome des jambes sans repos, ce qui peut considérablement nuire à la qualité du sommeil.
Les antiallergiques
Les traitements antihistaminiques sont réputés pour leur effet sédatif. En particulier ceux de première génération, qui peuvent induire une somnolence tenace. Cela dit, certains patients pourraient expérimenter un effet contraire, avec une stimulation qui contrarie l’endormissement.
Les décongestionnants nasaux
Ayant pour rôle de soulager la congestion nasale, ces médicaments peuvent également être la cause de vertiges et d’une somnolence marquée. Leur usage doit être prudent, d’autant plus que leur efficacité et leur innocuité font débat.
Mais encore…
L’éventail est large : des médicaments pour la maladie de Parkinson, les substituts nicotiniques jusqu’aux antidépresseurs pouvant induire de la somnolence. Chaque traitement a son propre profil d’effet sur le sommeil et peut réclamer un ajustement individuel.
On ne joue pas avec sa prescription !
Il est crucial de ne pas modifier ou arrêter un traitement médicamenteux de son propre chef. En présence d’une fatigue excessive ou d’autres effets indésirables, il convient plutôt de consulter un professionnel de santé, qui ajustera la prise en charge thérapeutique si nécessaire. Respecter les consignes et les mises en garde fournies avec les médicaments est également indispensable pour en maîtriser les impacts sur le sommeil.