La grippe aviaire est responsable de la mort d’une fillette de 11 ans au Cambodge. La France et l’Europe font aussi face à l’épidémie H5N1. On fait le point sur la situation en France.
Le virus H5N1 passe de l’animal à l’homme
La grippe aviaire désigne «la maladie provoquée chez l’homme par des virus grippaux infectant les oiseaux», explique le site santé publique France dans son dernier point sur le virus. «L’Homme peut être infecté par plusieurs virus influenza aviaires (notamment de sous-type H5N1, H7N9 et H9N2)», précise l’agence sanitaire .
«Une épizootie sans précédent »
La grippe aviaire qui touche la France et l’Europe est «l’épizootie d’influenza aviaire hautement pathogène la plus dévastatrice qu’elle ait jamais connue», alerte Santé publique France. Des millions d’oiseaux et de volailles ont été abattus. «L’étendue géographique de cette épizootie est également sans précédent, avec la quasi-totalité des continents touchés», précise l’agence.
Augmentation des cas en France
Depuis août 2022, plus de 300 foyers en élevage ont été contaminés par le virus de l’influenza aviaire. C’est la région des Pays de la Loire qui est la plus touchée. En effet, cette région concentre les trois quarts des cas. Chez les oiseaux sauvages, « le nombre de cas a également fortement progressé en France en 2022-2023 avec des centaines d’oiseaux infectés trouvés morts sur le territoire», observe Santé publique France.
Un chat contaminé en France
A cause de sa circulation «intense et continue», le virus a contaminé une vingtaine d’espèces de mammifères terrestres et marins différentes, sauvages et domestiques. C’est le cas de phoques aux Etats-Unis et de visons en Espagne. En France, fin décembre 2022, un chat malade a été testé positif au virus influenza aviaire hautement pathogène H5N1 dans les Deux-Sèvres. L’origine de l’infection était l’élevage de canards voisin.
Risque d’émergence de nouveaux virus
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) se veut rassurante. Les cas de transmission à l’homme sont rares dans le monde. Toutefois, «la fréquence accrue de transmission de ces virus à des mammifères d’espèces variées augmente le risque d’émergence d’un nouveau virus influenza mieux adapté à l’Homme et capable de transmission interhumaine», souligne l’agence sanitaire française.
Source : Santé publique France
Un commentaire
Attention avec les poules du bois de Boulogne…