Les services des urgences de l’hôpital public craquent de toute part. Bordeaux, Orléans ou Strasbourg, les soignants sont à bout. «La moitié des médecins urgentistes s’apprêtent à quitter l’hôpital !» de Bordeaux, rapportent nos confrères de Sud-Ouest.
Préavis de grève à Bordeaux
Les équipes des urgences pédiatriques du CHU de Bordeaux ont déposé un préavis de grève jeudi 21 avril. Selon le syndicat Sud Santé, la moitié des médecins urgentistes auraient choisi de quitter l’hôpital public de Bordeaux avant l’été. «En dix ans, le nombre de patients accueillis aux urgences du CHU a progressé de 40 %, mais pas le personnel» rapporte le journal régional Sud-Ouest.
Urgences vitales seulement à Orléans
Depuis le 8 avril, plus de 90 % des personnels soignants des urgences d’Orléans se sont mis en arrêt maladie pour épuisement. Depuis, le service des urgences adultes n’accueillent plus que les urgences vitales. «Durant cette période de crise, le SAU adultes n’est plus en mesure de garantir votre prise en charge dans les conditions habituelles», peut-on lire sur le site du CHR d’Orléans.
Manque de moyens depuis des années
Le service des urgences de Strasbourg fait aussi face à une situation très tendue après le décès d’un patient à la mi-mars. «Depuis plusieurs années, les urgentistes alertent sur la dégradation de leurs conditions de travail et des prises en charge», notent nos confrères des Dernières nouvelles d’Alsace. Une dégradation des moyens humains et matériels qui ne datent pas de la pandémie de la Covid-19. Trente années que l’Etat rogne sur l’hôpital public, comme l’analysent les sociologues Fanny Vincent, Frédéric Pierru et Pierre-André Juven dans leur livre La casse du siècle.
5 commentaires
bah tu m’étonnes, avec trois plumards et un gouvernement qui interdit les traitements qui soignent… ils peuvent pas non plus faire des miracles dans les hosto
Avant de vous plaindre j’aimerais que vous dénonciez certaines aberrations ! Oui la chloroquine est efficace contre le covid , elle fait ses preuves dans d’autres pays ! De plus , alors qu’il y a quelques années de ça , on trouvait la chloroquine en vente libre dans les pharmacies , pourquoi aujourd’hui on nous dit qu’il faut être hospitalisé (et encore je suis sure que l’on nous fourguera autre chose ) si l’on veut la chloroquine ! Je connais bien la réponse : la chloroquine n’est pas assez rentable ! Hospitaliser les patients , est bien plus rentable ! Et ne parlons pas des vaccins qui diffusent la virus plus qu’autre chose et aux effets secondaires souvent graves !
Tout ceci est bien antérieur au covid : Les médecins généralistes ne se déplacent plus, les gens appellent le SAMU pour un oui et pour un non, le SAMU les amènent systématiquement aux urgences (par précaution bien sur).
Moralité, les vraies urgences ne sont plus traitées comme il le faudrait, outre que ses moyens diminuent en permanence depuis des années.
Qu’elle est belle notre société de peureux précautionneux !
Avec l’indisponibilité de plus en plus fréquente de la médecine de ville pour cause d’horaires, de congés, etc… et avec un service SOS médecins qui fonctionne correctement à Paris mais plus poussivement dans les autres grandes métropoles, le recours aux urgences ouvertes 24/24 devient la seule possibilité pour les gens de tous âges !! Alors il faut simplement l’organiser pour qu’elle puisse faire face ……
Je trouve que c’est bien fait ! les Français l’on bien cherché, et ce n’est que le début la suite vas être funeste. Les imbéciles ce sont rués vers les centre de vaccination, qu’ils y retournent pour en finir.