Prendre rendez-vous chez le kiné, adapter une prescription de lunettes et être suivi par un infirmier évoluent depuis le 28 juin dernier. On fait le point sur ces 3 choses qui changent et qui vous facilitent la vie.
Kiné sans ordonnance
Le nouveau décret paru le 28juin dernier améliore l’accès aux soins. Une décision qui va changer la vie des français qui vivent dans des déserts médicaux où il manque des médecins traitants et spécialistes.
Désormais, certains soins réalisés par les kinésithérapeutes sont accessibles directement, sans ordonnance du médecin.
Huit séances de kiné
Vous pouvez faire huit séances de kiné sans passer par votre médecin traitant. La seule condition : le kiné kinés doit être rattaché à une Communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) dans l’un des 16 départements pilotes où cette accès libre est ouvert.
Quand l’opticien peut adapter l’ordonnance
Dans les déserts médicaux, c’est très difficile d’obtenir un rendez-vous chez un ophtalmologue avant des mois. Les opticiens peuvent maintenant adapter les prescriptions du médecin ophtalmologiste ou de l’orthoptiste lors de la première délivrance de verres correcteurs ou de lentilles de contact. L’opticien devra solliciter l’accord écrit du prescripteur . Toutefois, il pourra s’en passer s’il n’obtient pas réponse dans les 10 jours.
Un infirmier référent
Les personnes qui sont atteints d’une affection de longue durée (ALD) savent combien la coordination de leurs soins est essentiel. Le nouveau décret paru le 28 juin dernier met en place le rôle d’infirmier référent dans cette coordination en lien avec le médecin traitant, le pharmacien correspondant et la sage-femme référente. Jusqu’à présent, c’étaient les médecins qui assuraient ce rôle. Mais là aussi, la désertification médicale laissait des patients sans référent.
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