Certes, une des expressions pour désigner l’orgasme est “la petite mort”. Mais qui a dit qu’il fallait prendre cette dernière au pied de la lettre ? Une Américaine de 45 ans a dû être hospitalisée d’urgence, après avoir ressenti une vive douleur dans la poitrine après avoir flirté avec le septième ciel. Ce cas extrêmement rare a été rapporté par l’American Journal of Case Reports, le 28 juillet.
Changements physiologiques et stress
Elle raconte aussi qu’à ce moment-là, elle avait une position, où elle avait les jambes « pressées contre sa poitrine ». Ses examens à l’hôpital du Mississipi révèlent qu’elle « souffrait d’un hématome intramural aortique. Il s’agit d’un saignement spontané des vasa vasorum (petits vaisseaux de la paroi d’une artère) dans la paroi de l’aorte, sans lésion », détaille La revue médicale suisse. Si elle n’avait pas été traitée, elle aurait pu avoir une déchirure complète de l’aorte ou dissection aortique, entraînant la mort dans 40 % des cas.
« Un hématome intramural aortique chez une femme de 45 ans lors d’un rapport sexuel n’est pas un événement couramment signalé. Comprendre les changements physiologiques et le stress des rapports sexuels et leurs effets sur l’hémodynamique peut aider à prédire les effets indésirables chez les patients présentant des facteurs de risque cardiovasculaire préexistants », ajoutent les médecins.
Épilepsie, perte de mémoire et accidents d’origine vasculaire
En réalité, les accidents d’origine vasculaire durant les rapports sexuels sont plus fréquents qu’on ne le croit. En effet, le sport de chambre augmente la fréquence cardiaque, respiratoire et la pression artérielle. Donc la pression augmente à l’intérieur du crâne et des vaisseaux intracrâniens. « Les parois de ces derniers subissent alors de fortes pressions qui peuvent parfois entraîner des déchirures dans des zones de fragilités. LEs parois de ces derniers subissent alors de fortes pressions qui peuvent parfois entraîner des déchirures dans des zones de fragilité », lit-on sur Réalités biomédicales, le blog scientifique du Monde,
Le sexe pourrait aussi causer des crises d’épilepsie chez des patients déjà épileptiques, « un phénomène très rarement décrit dans la littérature médicale », reprend Le Monde. Enfin, il existe aussi des cas de pertes de mémoire brève, de moins de 24 heures, peut-être liées à un manque temporaire de sang dans le lobe temporal médian, selon les scientifiques de l’hôpital Tenon, à Paris.
Qui aurait cru qu’une partie de jambe pouvait tuer ? C’est sans doute ce qu’on appelle « un orgasme de la mort qui tue »…
Un commentaire
Oui oui, c’est mon ex!