Une bactérie rare, mortelle et mangeuse de chair est en augmentation au Japon, avec des centaines de personnes infectées. Plus de 1 000 cas de syndrome de choc toxique streptococcique ont été signalés au Japon au cours des six premiers mois de l’année 2024, dépassant le nombre total enregistré l’année dernière dans le pays.
Le syndrome de choc toxique streptococcique peut tuer dans les 48 heures suivant l’infection. Voici ce qu’il faut savoir sur cette maladie bactérienne rare mais mortelle.
Plus de détails sur ce syndrome
Le syndrome de choc toxique streptococcique est dû à des exotoxines produites par le streptocoque A. Les signes sont généralement une hyperthermie, une hypotension, une éruption érythémateuse et une atteinte polyviscérale, qui peuvent rapidement évoluer en choc sévère et hors de toute ressource thérapeutique.
Le nombre de cas de syndrome de choc toxique streptococcique a augmenté au Japan, atteignant 977 au 2 juin 2024. Ce chiffre a déjà dépassé le total de 941 cas de l’année dernière, selon l’Institut national des maladies infectieuses.
Mais au Japon, ce qui inquiète, c’est que les professionnels de santé trouvent des cas de fasciites nécrosantes au niveau musculaire qui ‘mangent’ les tissus. Sans une prise en charge rapide, cela peut mener jusqu’à l’amputation du membre infecté.
Les bactéries « mangeuses de chair » suscitent l’inquiétude des Français
Cette bactérie est déjà présente en France et dans le monde entier. La Santé publique France notait déjà l’année dernière une brusque réapparition de ce type d’infection.
En effet, on estime qu’il y a une augmentation suite à une baisse de l’immunité liée au Covid-19. On a été protégé pendant les dernières années, car il y a eu moins de contacts entre les individus graace aux différents confinements (des vagues d’infections invasives à streptocoque du groupe A ont en effet également sévi en 2022-2023 en Europe, en Amérique du Nord ou encore en Australie, ndlr). Mais heureusement, le nombre de cas reste rare.
Un commentaire
« En effet, on estime qu’il y a une augmentation suite à une baisse de l’immunité liée au Covid-19. »
Que ne faut-il pas lire, parfois !