Selon une nouvelle étude, maintenir un poids stable après 60 ans augmente ses chances d’atteindre une «longévité exceptionnelle» et d’être centenaire.
Le poids des femmes scruté
Une équipe scientifique de l’Université de Californie à San Diego ont analysé les données de santé de 54 437 femmes qui participaient à l’étude Women’s Health Initiative. Cette étude portait initialement sur le suivi des maladies chroniques chez les femmes ménopausées. Les chercheurs californiens se sont attachés à un seul facteur : celui de l’évolution de leur poids.
56% des femmes ont gardé un poids stable
Tout au long de la période de suivi, 56 % des participantes ont vécu jusqu’à l’âge de 90 ans ou au-delà. Ce sont 30 647 femmes qui sont devenues nonagénaires voire centenaires. Les chercheurs ont fait le lien entre cette «longévité exceptionnelle» et leur poids. Les résultats de leur étude ont été publiés dans le Journal of Gerontology : Medical Sciences.
Cela veut dire quoi «un poids stable» ?
Un poids stable, selon les critères de l’étude californienne, est le maintien d’un poids à 5% près. Par exemple, une femme de 70 kilos peut prendre ou perdre jusqu’à 3,5 kilos. D’ailleurs les chercheurs ont constaté qu’une une prise de poids de 5 % ou plus a peu d’impact négatif sur la longévité comparé au fait de garder un poids stable.
La perte de poids est mauvaise
En revanche, une perte de poids de 5 % ou plus est associée à une baisse de l’espérance de vie pour les femmes ménopausées. Ce lien est constaté uniquement pour les personnes qui ne sont pas en surpoids ni en situation d’obésité. «Si les femmes qui prennent de l’âge se retrouvent à perdre du poids alors qu’elles n’essaient pas de maigrir, cela pourrait être un signe avant-coureur de mauvaise santé et un indicateur d’une diminution de la longévité», a expliqué Aladdin H. Shadyab. C’est l’auteur principal de l’étude.