Trois traitements contre l’endométriose, l’infertilité ou au moment de la ménopause favorisent l’apparition de tumeurs au cerveau, constate une vaste étude de l’Agence française du médicament. On vous en dit plus.
Les médicaments : Androcur, Lutényl, Lutéran
Ces médicaments sont des progestatifs, indiqués dans la prise en charge de l’endométriose, de l’infertilité ou dans l’accompagnement de la ménopause… Depuis 2010 pour deux d’entre eux et 2018, les médecins connaissent le surrisque de développer des tumeurs au cerveau avec ces trois traitements. Mais une étude rétrospective de l’Agence française du médicament (ANSM) constate que d’autres progestatifs augmentent aussi le risque de cancer.
Risque de tumeurs au cerveau
Les trois médicaments (Androcur, Lutényl, Lutéran) sont connus pour favoriser l’apparition de méningiomes. Ce sont des tumeurs au cerveau « bénignes », car elles ne sont pas susceptibles de dégénérer en cancers mortels. Toutefois, elles peuvent provoquer de graves handicaps neurologiques.
Les autres traitements à risque
Le 26 juin, l’Agence du médicament a épinglé trois autres traitements qui favorisent aussi le risque de méningiomes. « L’utilisation prolongée de promégestone (Surgestone 0,5 mg), de médrogestone (Colprone 5 mg), ou d’acétate de médroxyprogestérone (Depo Provera 150 mg / 3 ml) est associée à un surrisque de méningiome ».
Que faire si vous prenez du Colprone ?
Le Surgestone et le Depo Provera ne sont plus prescrits. En revanche, le Colprone est actuellement prescrit à des milliers de Françaises. Si vous en faites partie, rapprochez-vous de votre médecin traitant ou de votre gynécologue pour qu’il puisse vous prescrire un autre traitement.
Source : Communiqué de l’ANSM