Afin de lutter contre le gaspillage massif des pansements inutilisés et mieux contrôler les dépenses de santé, la ministre Catherine Vautrin annonce une mesure importante. À partir du 1er avril, les ordonnances initiales de pansements seront limitées à 7 jours maximum. Une décision qui devrait permettre de réaliser des économies substantielles pour l’Assurance Maladie.
Un constat alarmant : des millions gaspillés chaque année
Le coût exorbitant des pansements, estimé à 740 millions d’euros chaque année, a poussé le ministère à agir. Sur X, Catherine Vautrin, ministre de la Santé, souligne l’urgence de mieux gérer ces dépenses en évitant l’accumulation inutile de matériel médical chez les patients.
«Chaque année, 740 millions d’euros de pansements sont remboursés par l’Assurance Maladie», rappelle-t-elle, pointant ainsi un problème majeur de gaspillage sanitaire.
Comment va fonctionner la nouvelle règle ?
Dès le 1er avril, lorsqu’un médecin prescrit pour la première fois des pansements à un patient, cette prescription ne pourra excéder 7 jours. Passé ce délai initial, le médecin pourra renouveler l’ordonnance selon les besoins médicaux réels du patient, sans toutefois dépasser la durée totale du traitement indiquée initialement sur la prescription.
Un impact nul sur les remboursements des assurés
Cette décision ne modifiera en aucun cas les remboursements des pansements pour les patients. Catherine Vautrin rassure clairement cette nouvelle mesure n’impactera aucunement le remboursement pour les patients. L’objectif est strictement d’assurer une meilleure gestion de la délivrance du matériel, pas de réduire les prestations offertes aux assurés.
Une démarche bénéfique sur le plan budgétaire et écologique
Cette initiative, élaborée en concertation avec l’Assurance Maladie, s’inscrit dans une double démarche : la maîtrise du budget alloué aux soins médicaux et une réduction de l’empreinte écologique due aux stocks inutilisés et souvent jetés.
Ainsi, Catherine Vautrin insiste sur une gestion plus rigoureuse des prescriptions, visant une «distribution plus modérée et réévaluée dans le temps». En clair, le but affiché est simple : réduire drastiquement les dépenses superflues tout en maintenant un haut niveau de service aux patients.