L’eau conditionnée dans des bouteilles en plastique est souvent perçue comme une source d’hydratation pure et saine meilleure que le robinet. Pourtant, une récente étude a soulevé des inquiétudes en révélant que l’eau en bouteille peut contenir des quantités considérables de microplastiques et de nanoplastiques. Cette découverte interpelle alors que ces particules sont désormais retrouvées presque partout, y compris dans l’environnement, dans les organismes vivants et jusque dans nos corps.
Quantité alarmante de plastique détectée
En moyenne, 240 000 fragments de plastique ont été détectés par litre d’eau dans les produits de plusieurs marques populaires d’eau en bouteille. Avec une taille inférieure à 5 millimètres pour les microplastiques, et même moins d’un micromètre pour les nanoplastiques, ces particules sont capables de pénétrer dans le système sanguin et d’atteindre des organes vitaux tels que le cœur et le cerveau.
Potentiels dangers pour la santé
Malgré le manque de certitudes concernant la quantité précise de microplastiques et de nanoplastiques auxquels nous sommes exposés, certaines études suggèrent déjà des impacts néfastes sur la santé. Les recherches initiales indiquent des effets délétères sur le système intestinal, le métabolisme, le développement cérébral et même des lésions au niveau génétique pouvant mener à des issues fatales.
Effets sur le microbiote intestinal
Une étude a révélé que l’exposition à des microplastiques entraine des modifications dans la composition et l’activité du microbiote intestinal. Cette altération se traduit par une surabondance de bactéries pathogènes et un déclin d’espèces bénéfiques, suggérant une fragilisation potentielle des fonctions gastro-intestinales.
La spécificité des nanoplastiques
Encore plus préoccupant, les nanoplastiques, de taille réduite, sont susceptibles de franchir plus facilement les barrières naturelles de l’organisme. Par ailleurs, ils peuvent se lier à d’autres polluants, augmentant ainsi le risque lié à leur présence dans le corps humain.
Quelles options pour les consommateurs ?
Face à cette situation, il est recommandé de considérer des alternatives telles que l’eau du robinet et de diversifier les sources d’approvisionnement en eau. L’objectif étant de minimiser l’exposition à ces particules de plastique tout en évitant les risques liés à l’usage excessif de bouteilles en plastique ou à d’autres contaminants présents dans l’eau du robinet.
Les consommateurs sont ainsi confrontés à un dilemme : choisir la source de leur eau tout en tentant de réduire l’exposition à des substances potentiellement toxiques, qu’il s’agisse de plastiques ou de résidus chimiques. »
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Le plastic ne contamine que l’eau ?
Il me semble que tous les liquides dans des bouteilles plastic sont impactés et la liste est longue