La douane française a saisi de grande quantité de prégabaline, un médicament détourné comme drogue. Pourquoi est-il appelé la « drogue du pauvre » ? Quels sont les risques d’un surdosage ?
Des milliers de comprimés saisis par la douane française
L’alerte vient de la douane française. Elle multiplie ses saisies de prégabaline. En octobre, les services ont intercepté 5.544 gélules à Metz et 2.800 à Marseille.
C’est quoi ce médicament ?
Le prégabaline est un médicament prescrit pour traiter l’épilepsie, les troubles anxieux généralisés et les douleurs neuropathiques. Ce médicament est plus connu sous le nom Lyrica, disponible seulement sur ordonnance.
Le prix d’un comprimé de prégabaline sous le manteau
Sur prescription médicale, ce médicament est pris en charge à 70% par la Sécurité sociale. Mais sous le manteau, les comprimés sont vendus à l’unité, quelques euros. C’est pourquoi elle est surnommée la « drogue du pauvre ». Selon la direction générale des douanes, elle est «régulièrement vendue par des réseaux de délinquance urbaine également actifs dans la vente illégale de cigarettes et de tabacs.»
Le risque de surdosage du prégabaline
C’est le surdosage de ce médicament qui est dangereux pour la santé. La direction générale des douanes alerte sur les risques de comas, de troubles de la conscience, de désorientation et de confusion. Dans des cas extrêmes, le surdosage de prégabaline est mortel.