Des chercheurs de l’université de Barcelone ont suivi 840 Français de plus de 65 ans. Les participants qui suivaient un régime alimentaire particulier présentaient moins de troubles cognitifs en vieillissant.
Des participants français suivis pendant 12 ans
Selon une récente étude espagnole, publiée dans Molecular Nutrition and Food Research, les personnes de plus de 65 ans qui suivent un régime alimentaire particulier sont protégés au niveau cognitif. 840 volontaires, français, ont été suivis par les chercheurs pendant 12 ans.
Le microbiote intestinal d’habitants de Bordeaux et Dijon
Les chercheurs de l’université de Barcelone ont suivi deux groupes de volontaires français, âgés de 65 ans et plus. Le premier groupe était composé de 418 personnes de Bordeaux et le second de 422 personnes de Dijon. 65% des participants étaient des femmes. Aucun participant n’avait de diagnostic de démence au début de l’étude.
Lien entre alimentation, microbiote et troubles cognitifs
Pendant 12 ans, les chercheurs ont analysé les effets de l’alimentation sur le microbiote et sur les troubles cognitifs. Ils ont procédé régulièrement à des prises de sang et des tests neuropsychologiques.«Dans le cadre de l’étude, un indice métabolomique alimentaire a été conçu, basé sur des biomarqueurs obtenus à partir du sérum des participants, sur les groupes alimentaires qui suivent un régime méditerranéen» a expliqué Cristina Andrés-Lacueva. Elle est professeur à l’Institut de nutrition et de sécurité alimentaire à l’université de Barcelone.
Le régime méditerranéen protège des troubles cognitifs
« Nous avons constaté que l’adhésion au régime méditerranéen évalué par un panel de biomarqueurs alimentaires est inversement associée au déclin cognitif à long terme chez les personnes âgées», souligne l’étude. Ce régime fait la part belle aux acides gras polyinsaturés (AGPI) comme les omégas 3.
Où trouver des Omega-3 ?
Vous trouvez des Omega-3 dans les graines de lin, certaines huiles végétales, les noix ou les poissons gras. Ces omega-3 sont essentiels, d’autant plus que l’organisme est incapable de les synthétiser lui-même.