Chocs, fractures et entorses, traumatismes crâniens : le trampoline est responsable de la moitié des admissions aux urgences pédiatriques. On fait le point.
Accidents sont de plus en plus nombreux
Les parcs à trampoline sont à l’origine de la moitié des admissions aux urgences chez les moins de 14 ans. C’est le constat de chercheurs britanniques dont l’étude est parue dans le jourbal Injury Prevention du British Medical Journal. Faire du trampoline «est une activité potentiellement dangereuse», alertent les chercheurs.
Deux fois plus de fractures et entorses
Les chercheurs anglais ont analysé les données d’études menées au Royaume-Uni, aux États-Unis, en Corée du Sud, au Canada, à Singapour, en Australie et en Nouvelle-Zélande. Au total, ils ont analysé près de 1,4 million d’accidents. Leur constat est sans appel : les enfants qui se rendent dans les parcs à trampoline sont deux fois plus susceptibles de souffrir de fractures ou d’entorses que ceux qui les utilisent à la maison.
Comment expliquer toutes ces blessures ?
Les chercheurs avancent une explication à ce fort taux de blessures. La résistance à la traction plus élevée utilisée dans les parcs à trampoline produit un rebond plus dur et créer un saut plus haut. Ce saut plus haut exerce une pression plus importante sur les os, expliquent-ils. Sans compter le risque supplémentaire de mauvaise chute.
Les enfants sont moins prudents
Le taux plus élevé de blessures dans les parcs qu’au domicile s’explique par un autre facteur. Les enfants et adolescents prennent davantage de risque dans les sauts et les figures acrobatiques réalisées. «Ces travaux démontrent la nécessité d’imposer des règles de sécurité dans les centres publics de trampolines», alerte le Pr Guy Eslick, co-auteur de l’étude.
2 commentaires
« Trampoline : responsable de la moitié des admissions aux urgences »
mais alors, ce n’est donc pas la covid? bizarre …… comme c’est bizarre
On nous raconte ce qui arrange mais on ne nous oblige pas à le croire..
A qui profite le crime?