Quelles sont les personnes qui vieillissent le mieux ? Une nouvelle étude a identifié les facteurs qui permettaient un vieillissement optimal à la fois au niveau physique et cognitif. Cochez-vous toutes les cases pour bien vieillir ?
Etes-vous toujours actif ?
Une équipe de chercheurs a suivi 7.651 Canadiens de soixante ans pendant trois ans, afin d’identifier les facteurs liés au bien-être en vieillissant. Leur étude est parue dans l’International Journal of Environmental Research and Public Health. En recoupant toutes les données récoltées, les chercheurs ont constaté que les personnes toujours actives physiquement étaient, logiquement, en meilleure santé que les personnes sédentaires.
Fumez-vous ?
Les personnes qui n’avaient jamais fumé vieillissent mieux, à la fois au niveau physique et cognitif remarquent les chercheurs canadiens. Les personnes âgées qui n’ont jamais fumé étaient 46 % plus susceptibles de maintenir un excellent état de santé que les participants qui fumaient au moment de l’étude. Celles qui n’ont pas de maladies cardiaques, d’arthrite ou d’insomnies vieillissent – tout aussi logiquement – en meilleure santé. Ces personnes sont moins susceptibles de développer des problèmes cognitifs, physiques ou émotionnels invalidants au fil des années.
L’impact du statut social
Les chercheurs canadiens ont inclus aussi les facteurs sociaux à leur étude. Ils ont ainsi observé que les personnes mariées vieillissent mieux. En effet, l’isolement social est un facteur à risque pour la dépression, l’anxiété et les maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer. Autre facteur qui entre en compte dans le bien vieillir : les revenus élevés.
L’obésité : un facteur à risque
L’obésité est associée à un plus grand risque de «mal vieillir», alertent les chercheurs de l’université de Toronto. Ainsi, l’obésité augmente le risque de :
- hypertension artérielle ;
- infarctus du myocarde ;
- insuffisance cardiaque ;
- accident vasculaire cérébral ;
Il n’est jamais trop tard…
«Ces résultats soulignent l’importance de maintenir un poids approprié et de s’engager dans un mode de vie actif tout au long de la vie», a déclaré David Burnes. Il est chercheur à l’Université de Toronto et co-auteur de l’étude. D’ailleurs, les personnes qui ont arrêté de fumer retrouvent un vieillissement proche des personnes n’ayant jamais fumé, preuve «qu’il n’est jamais trop tard pour arrêter».
Source : International Journal of Environmental Research and Public Health, Assurance-maladie