Une forme grave de la variole du singe a été identifiée chez certains patients. Cette forme est fulgurante et mortelle. Elle est appelée « mpox fulminant ». Qui sont les patients concernés ?
Double infection mortelle
La variole du singe, appelée « mpox » s’est répandue en 2022. Alors que les cas étaient en forte baisse, une forme grave a été identifiée chez des patients infectés par le VIH. Cette forme grave est mortelle quand le VIH, non traité, déclenche le sida. A ce stade avancé, le système immunitaire du patient est très affaibli. C’est le constat d’une étude parue le 21 février dans la revue The Lancet.
Nécrose de la peau et des parties génitales
L’étude a été menée sur 400 patients déjà infectés par le VIH et contaminés par le mpox. Ils ont développé une forme très grave de la maladie de la variole du singe. Les chercheurs ont nommé cette forme grave de « mpox fulminant ». Cette forme se manifeste par des nécroses massives de la peau, des parties génitales et des poumons.
27 patients décédés
La forme grave du mpox est à l’origine de du décès de 27 patients de l’étude. Tous ces patients avaient développé la maladie du Sida. Pour les chercheurs, les autorités sanitaires doivent vacciner contre le mpox en priorité les personnes atteintes du VIH. Ils souhaitent également ajouter cette forme grave de variole du singe à la liste des maladies caractéristiques du sida.
Quels sont les symptômes du mpox ?
« Les symptômes les plus courants identifiés lors de la flambée épidémique de 2022 sont de la fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires, des douleurs dorsales, un manque d’énergie et un gonflement des ganglions lymphatiques », rappelle l’OMS. Ces symptômes sont suivis ou accompagnés d’une éruption cutanée, d’un durée de deux à trois semaines. « L’éruption cutanée peut toucher le visage, les paumes des mains, la plante des pieds, l’aine et les zones génitales et/ou anales », précise l’OMS.
Source : OMS