Dans une ère où les nuits blanches sont souvent valorisées, une récente étude publiée dans les Annals of Internal Medicine pourrait inciter à reconsidérer nos habitudes nocturnes. Les résultats suggèrent que les personnes qui préfèrent veiller tard courent un risque accru de diabète et d’autres comportements potentiellement nocifs pour la santé.
Quel est le lien entre veillée tardive et diabète ?
L’étude, dirigée par la chercheuse Sina Kianersi, DVM, PhD, de l’Université de Harvard, a examiné les données de plus de 60 000 infirmières, révélant que les couche-tard avaient un risque 72 % plus élevé de diabète par rapport aux lève-tôt. Ce lien était toujours présent, bien que réduit à 19 %, après avoir pris en compte les habitudes de vie comme le tabagisme, l’activité physique et l’alimentation.
Pourquoi le mode de vie est au centre des péoccupations ?
Les noctambules avaient également tendance à fumer plus, à exercer moins d’activité physique et à avoir un régime alimentaire moins sain, conduisant à un indice de masse corporelle plus élevé.
Biologie ou comportement : quelle est la cause ?
Bien que les comportements liés au mode de vie soient responsables d’une grande partie du risque accru, il reste un risque inexpliqué de 19 %. Cela pourrait suggérer que des facteurs intrinsèques, comme un désalignement entre l’horloge biologique interne et les routines quotidiennes, pourraient jouer un rôle.
Quelles sont les recommandations pour les Noctambules ?
Face à ces découvertes, il est conseillé aux couche-tard de prendre des mesures pour améliorer leur mode de vie. Cela comprend l’augmentation de l’activité physique, l’adoption d’une alimentation équilibrée, la régulation de la durée du sommeil, et la limitation de la consommation de tabac et d’alcool. De plus, un sommeil de qualité et la gestion du stress sont essentiels pour réduire les risques pour la santé.