Lorsque vous enfilez vos baskets pour une séance de jogging, saviez-vous que vous pourriez également faire un pas pour protéger votre cerveau de la maladie d’Alzheimer ? Un nouvel éclairage sur ce lien vient d’être dévoilé grâce à une étude publiée dans la revue Neuron.
À l’origine du secret : l’irisine
Des chercheurs du Massachusetts General Hospital ont découvert un agent potentiellement protecteur contre cette maladie dévastatrice : l’hormone irisine. Cette hormone, que nous sécrétons naturellement lorsque nous faisons de l’exercice, semble avoir une arme secrète pour garder notre cerveau en bonne santé.
L’irisine contre les plaques d’Alzheimer
Le principal coupable dans la maladie d’Alzheimer est un dépôt de protéine appelé bêta-amyloïde. Ces dépôts forment des plaques dans le cerveau, conduisant aux symptômes de la maladie. Or, l’étude a montré que l’irisine stimulait une enzyme, la « néprilysine », qui dégrade justement cette protéine nuisible.
Le sport : un rempart contre la démence ?
Si l’on savait déjà que bouger son corps pouvait aider son cerveau, les mécanismes étaient encore flous. Désormais, les preuves s’accumulent. Selon plusieurs études, faire régulièrement de l’exercice pourrait diminuer le risque de démence de 30% et même de 45% pour la maladie d’Alzheimer en particulier.
Alors, prêt à bouger pour votre cerveau ?
Il semble que l’exercice physique, loin d’être juste un moyen de rester en forme, pourrait être une clé pour préserver notre santé mentale. Avec des millions de nouveaux cas de démence diagnostiqués chaque année dans le monde, voilà une raison supplémentaire de ne pas négliger nos séances de sport. Et si vous cherchez d’autres avantages de l’activité physique, consultez notre article sur combien de pas vous devriez viser pour une longue vie.
En somme, sortez, bougez, et faites du bien à votre cerveau !