On trouve des boissons énergisantes un peu partout. Ces dernières sont supposées nous remettre en forme. Mais que contiennent-elles et sont-elles vraiment sans risques ?
Boissons énergisantes et boissons énergétiques.
On appelle « boissons énergisantes », les boissons qui nous stimulent physiquement et intellectuellement. Mais ce terme est « marketing et n’a pas de définition au plan réglementaire », d’après l’Agence nationale de sécurité sanitaire et de l’alimentation (Anses). Pour nous donner l’impression qu’elles nous réveillent, elles sont composées de caféine, taurine, glucuronolactone, vitamines, ou encore d’extraits de plantes comme le guarana ou le ginseng.
En revanche, ne confondez pas les boissons énergisantes et les boissons énergétiques. Ces dernières sont donc plutôt destinées aux sportifs, pendant ou après une pratique sportive intense. En revanche, les boissons énergisantes, sont déconseillées avant, pendant ou après le sport. En effet, elles pourraient générer des risques cardio-vasculaires « lors d’exercices physiques intenses et de perception amoindrie des effets liés à l’alcool », rappelle l’Anses.
Elles contiennent beaucoup de caféine
Ces boissons sont décriées depuis longtemps par les autorités sanitaires, concernant leurs effets indésirables. Par exemple, ces boissons ne sont pas bonnes pour les enfants et les adolescents, car elles contiennent de la caféine.
De plus, comme ces boissons sont très sucrées, elles peuvent être à l’origine de problème d’obésité. De plus, la caféine et la taurine, acide aminé qui augmente les effets indésirables de la caféine qu’elles contiennent. À l’excès, la caféine n’est pas bonne pour le système nerveux et cause des maux de tête, rend irritable et génère des troubles du sommeil.
La caféine est psychoactive, elle agit sur le système nerveux. « Un avis scientifique de l’AESA paru en 2015 recommande à la population adulte en bonne santé, de limiter ses apports quotidiens en caféine, en provenance de toutes sources alimentaires, à 400 mg, dose au-delà de laquelle un risque pour la santé existe », d’après le Ministère de la Santé et des Solidarités sur son site.