Pour les femmes, la température idéale se situe aux alentours de 25 °C, pour les hommes, elle est de 21 °C. C’est sans doute ce qui explique qu’en général, les femmes sont plus frileuses. Comment expliquer ce phénomène ?
Une proportion plus élevée de muscle
Ce phénomène s’explique d’abord par des besoins énergétiques spécifiques. À poids, taille et âge égale, le métabolisme de base est 5 % à 8 % plus élevé chez l’homme, qui produit plus de calories : l’homme a une proportion plus élevée de muscle. Les muscles aident à se réchauffer, en les contractant de manière involontaire, pour produire de la chaleur. De plus, comme le métabolisme des femmes est moins élevé, elles dépensent moins d’énergie et se réchauffent donc moins vite.
Elle varie en fonction du cycle menstruel
Par ailleurs, c’est aussi à cause de leurs hormones que les femmes ont plus froid. L’œstrogène, qu’elles possèdent en nombre, change l’afflux sanguin, pour le réduire dans les extrémités, les mains et les pieds. C’est pourquoi elles sont souvent plus adeptes des grosses chaussettes. Sans compter que la sensibilité au froid varie en fonction du cycle menstruel. En période de règles, elles sont plus sensibles au froid.
Pour se parer contre le froid, il faut donc bien penser à se couvrir les mains et les pieds. Il est aussi conseillé de rester en mouvement, avec des mouvements assez rapide si possible.
Sexisme
Enfin, selon une étude publiée en 2015, la norme de climatisation dans les immeubles de bureaux, est pensée selon une formule des années 1960, basée en fonction du métabolisme et de l’habillement des hommes. Ainsi, la norme est établie selon le métabolisme d’un homme de 40 ans pesant 70 kg et portant un habit.
Or, le métabolisme des femmes est 20 à 32 % plus bas que la norme utilisée pour la climatisation. Et comme le métabolisme ralentit avec l’âge, cet écart se creuse encore plus chez les femmes âgées.