Selon un sondage Odoxa pour France Info, France Bleu et Le Figaro, 80 % des 15-30 ans affirment avoir subi des préjudices importants liés à la crise sanitaire. Se considérant comme une « génération sacrifiée », plus d’un tiers confie avoir consulté pour des troubles psychologiques. Et ce n’est pas tout : 31 % ont constaté une aggravation de leurs conduites addictives.
Les étudiants ne voient pas le bout du tunnel
Les étudiants « ne voient pas le bout du tunnel, confirme le sondage. 80 % d’entre eux ont peur de rencontrer des difficultés pour mener à bien leurs études (+ 10 points en deux mois). D’ailleurs, ils désapprouvent la fermeture des universités ».
Parmi les étudiants interrogés, 8 sur 10 réclament des assouplissements. Un mal-être qui semble avoir été entendu par le chef de l’Etat. Jeudi, Emmanuel Macron a annoncé que tous les étudiants qui le souhaitent devraient pouvoir revenir à l’université un jour par semaine. Charge à chaque université de s’organiser en conséquence. Comme c’est déjà le cas pour les entreprises dont les salariés sont en télétravail.
Le président de la République a également annoncé la création d’un « chèque psy » effectif au 1er février. Il devrait permettre aux étudiants qui le souhaitent d’accéder plus facilement à une prise en charge professionnelle. Les modalités pratiques de ce dispositif n’ont toutefois pas encore été précisées…
Le sentiment de passer à côté de leurs belles années
La majorité des 15-30 ans ont le sentiment de « passer à côté de leurs plus belles années » et « craignent pour leur avenir », souligne Le Figaro. La moitié a vu son pouvoir d’achat baisser. Un jeune sur cinq affirme avoir perdu son logement ou avoir eu de grandes difficultés pour honorer son loyer.
Dans cette tranche d’âge, 43 % affirment en outre que la crise sanitaire a détérioré leurs relations avec leurs amis. Pour 29 % d’entre eux, ce sont les relations familiales qui ont été impactées et pour 23 %, les relations amoureuses.
Autre enseignement : si les jeunes sont inquiets pour leur futur, ils le sont aussi pour leur santé (53 % des personnes interrogées) et pour celle de leurs proches (84 %). Malgré cela, un sur deux (49 %) « reconnaît avoir déjà transgressé les règles du couvre-feu ou des confinements ».
2 commentaires
a force de leurs dire que la crise sanitaire gâche leurs plus belles années, les adultes devraient leurs dire que la vraie vie n’est pas un monde de bisounours. Ces jeunes ont des parents, alors qu’ils s’appuient sur eux au lieu de se plaindre de ne pas pouvoir faire la fête.
Qu’est ce qui les dérangent le plus? Ne pas pouvoir faire la fête ou ne pas pouvoir suivre en présentiel leurs cours? La plupart ont eu le bac, car la politique actuelle est d’avoir 85% d’une classe d’âge bacheliers, alors ils n’ont jamais connu la notion même de l’effort. pas étonnant que beaucoup ne puissent se motiver pour étudier en video conférence!
Il y a eu une jeunesse bien plus malheureuse !! En 1939
De quoi se plaignent ils, lorsqu’on les voit en groupe ils sont pendu à leur téléphone !!quand trouvent-ils le temp de se parler ?
Ils peuvent au moins passer le temp à tchatter avec leur copains! ! !