Dans un communiqué publié jeudi, l’Académie de médecine alerte sur les risques de lésions induits par les tests nasopharyngés lorsqu’ils sont mal effectués. Le collège scientifique recommande de réserver la réalisation de ces tests à des professionnels de santé préalablement formés.
Désagréments, douleurs, saignements et « graves complications »
Les prélèvements naso-pharyngés, qui se pratiquent avec les fameux écouvillons introduits au fond des narines, sont devenus la référence en matière de tests anti-covid. Et ceci qu’il s’agisse de tests PCR ou de tests antigéniques.
Ces tests restent bénins dans la majorité des cas. Mais, désormais, la littérature médicale décrit des désagréments, des douleurs, des saignements et même « de graves complications », souligne l’Académie de médecine.
Dans le détail, ces complications se traduisent par des « brèches à l’étage antérieur de la base du crâne ». Ces brèches peuvent être « associées à un risque de méningite », poursuit le collège scientifique.
Les prélèvements salivaires à privilégier chez les enfants
L’académie recommande donc de réserver la pratique de ces tests « aux professionnels de santé formés pour la réalisation de ce geste dans des conditions techniques rigoureuses ». Elle demande également de privilégier les prélèvements salivaires chez les enfants.
Ce n’est pas tout. Le collège met également en garde contre l’utilisation des auto-tests qui devraient finalement arriver en pharmacie à partir d’aujourd’hui. Selon lui, l’auto-prélèvement peut « exposer à de faux négatifs lorsque l’écouvillonnage est trop timide et superficiel ». « Trop profond et dirigé dans la mauvaise direction », il peut surtout « devenir dangereux », ajoute l’académie.
Selon une estimation de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), environ 70,8 millions de tests antigéniques et PCR ont été effectués entre le 1er mars et le 4 avril. Pour la seule semaine du 29 mars au 4 avril, les médecins ont validé plus de 3,8 millions de tests.
5 commentaires
Si cela présente des risques, pourquoi ne pas généraliser les tests salivaires pour tous ?
il faudra bien vendre les stock ! Big Pharma a BESOIN de votre pognon !
Au lieu de commenter sur des sujets auxquels vous ne conbaissez rien informez vous : aucune « big pharma » ne fabrique de tests
Comme DAB on s’aperçois au bout d’un an que tout est dangereux ,alors on change pour autre chose , jusqu’à ce qu’ils s’aperçoivent que c’est pareil NOUS SOMMES DES COBAILS
« Cobayes ». Sinon au pluriel, on ecrirait « cobaux ». Comme un bail , des baux