Le Paxlovid est le seul traitement contre le Covid. Il est pourtant sous-utilisé en France, constate le Covars. Qui peut bénéficier du Paxlovid ? Pourquoi n’est-il pas plus prescrit ?
C’est quoi le Paxlovid ?
Le Paxlovid est «le seul traitement de première intention à utiliser dans les 5 jours des premiers signes, quel que soit le variant de SARS-CoV-2» précise le Covars, nouveau comité scientifique mis en place dans la lutte et la prévention contre le Covid Ce traitement est disponible en France depuis février 2022. Il est conçu par le laboratoire américain Pfizer.
Comment le Paxlovid agit contre le virus ?
Le Paxlovid «bloque la réplication du SARS-CoV-2 dans l’organisme», explique l’Agence de sécurité du médicament (ANSM). Son administration est recommandée dans les premiers jours de l’infection
Qui peut bénéficier de ce traitement contre le virus ?
Le Paxlovid est destiné aux patients :
- de plus de 60 ans,
- ayant des facteurs de risque de forme sévère de Covid-19, quel que soit leur âge,
- ayant un déficit immunitaire sévère.
Le Paxlovid est-il vraiment efficace ?
Une étude française menée par l’Agence du médicament et l’Assurance maladie, pendant le premier semestre 2022 sur plus de 12 000 patients à risque de forme grave a confirmé «le profil de sécurité d’utilisation du Paxlovid». Selon le Covars, «la réduction du risque de 89% des hospitalisations et des décès dans les 28 jours» a été démontrée par les données en Israël et à Hong-Kong. De plus, le Paxlovid semble efficace quel que soit le variant concerné.
Interactions médicamenteuses qui limite son utilisation
Les membres du Covars s’étonnent du «niveau de prescription insuffisant» du Paxlovid. La principale raison est le risque fort «d’interactions médicamenteuses [qui] limite son utilisation chez les patients transplantés d’organe ou sous chimiothérapie, les insuffisants rénaux sévères et les patients dialysés », explique le Covars.
Des professionnels de santé peu informés
Le Covars a avancé trois autres raisons dans la sous-utilisation du Paxlovid :
- Des professionnels de santé pas assez informés,
- La perception par les soignants d’une moindre gravité du variant Omicron et de ses symptômes,
- Une disponibilité insuffisante dans les officines.
Un commentaire
Les gens traités au très très coûteux PAXLOVID sont maintenant considérés comme des propagateurs du virus à l’échelle industrielle, ce sont des personnes à fuir absolument.