Deux types de paquets de bonbons, vendus dans toute la France, sont rappelés à cause d’un risque d’étouffement chez les tout-petits. Quels sont ces bonbons ? Que faire en cas d’étouffement ?
Vérifiez si vous avez ces bonbons chez vous
Le 8 mars dernier, le site officiel Rappel conso a publié le rappel de deux paquets de bonbons de la même marque. Ce sont les paquets Jelly Straws Assorted 260 grammes et Jelly Fruity Assorted. Ces bonbons ont été vendus dans toute la France chez les détaillants et les enseignes de la grande distribution.
Deux additifs qui rendent les friandises solides
Deux additifs E407 et E410 sont en cause dans ce rappel. Le premier additif est utilisé en tant qu’agent de texture et le deuxième additif est un épaississant. Ces deux additifs combinés rendent les bonbons plus solides qu’ils ne devraient être. Ils peuvent entraîner un risque d’étouffement chez les jeunes enfants.
Risque d’arrêt respiratoire
Le site Rappel Conso alerte sur ce risque d’étouffement qui peut provoquer un arrêt respiratoire ou des dommages internes. Si vous avez ces bonbons, rapportez les directement au magasin pour être remboursé ou jetez-les. La procédure de rappel des deux types de paquet est ouverte jusqu’au 22 mars prochain.
Que faire en cas d’étouffement ?
En cas d’obstruction partielle (quand la victime peut encore respirer)
- Installer la victime dans la position où elle se sent le mieux ,
- L’encourager à tousser pour l’aider à rejeter le corps étranger,
- Si le corps étranger n’est pas expulsé, faire pencher la victime en avant et lui donner 1 à 5 claques dans le dos entre les deux omoplates avec le plat de la main. Le but est de déclencher le réflexe de la toux.
Si la victime n’arrive pas à expulser le bonbon ou le corps étranger et n’arrive plus à respirer, appelez immédiatement le 15. Si vous avez suivi des cours de premiers secours, vous pouvez pratiquer manœuvre de Heimlich
Source : Rappel conso.fr
2 commentaires
Le mieux serait d’interdire purement et simplement les bonbons.
Arrêtez de manger des sucres industriels, rien n’est pire pour la santé future des enfants.