Un petit morceau de chocolat à la pause-café ? Quelques chips salées devant une série le soir ? Tous les grignotages, sucrés comme salés, sont mauvais pour votre santé, confirment les experts.
95 % des personnes grignotent
Des chercheurs ont examiné les habitudes de grignotage de 854 personnes. 95 % d’entre elles grignotaient des aliments gras, sucré ou salés tous les jours. 26 % des participants veillaient à des repas équilibrés mais consommer un snack entre les repas. Or grignoter des aliments gras, sucrés et salés fait perdre tous les bienfaits des repas équilibrés. C’est le constat de chercheurs britanniques du King’s College London. Leur étude vient d’être publiée dans la revue European Journal of Nutrition, relayée par Science Daily.
Le grignotage augmente les risques d’AVC
«Une mauvaise qualité des collations» est associée à «une résistance à l’insuline et à une augmentation de la faim», soulignent les scientifiques anglais. De plus, les grignotages gras, salés ou sucrés augmentent l’IMC et les taux de triglycérides, ce qui accroit le risque d’AVC et de maladies cardiovasculaires.
Voici les grignotages les plus caloriques
Les chercheurs font le point sur les grignotages les plus caloriques :
- les gâteaux et tartes (14 %),
- les céréales pour le petit-déjeuner (13 %),
- les glaces et les desserts laitiers (12 %),
- les beignets et pâtisseries (12 %),
- les bonbons (11 %), l
- es biscuits et les brownies (11 %),
- les fruits à coque (11 %).
Fruits et amandes pour garder un poids sain
Tous les grignotages ne se valent pas. Les personnes qui consomment des noix et des fruits frais sont plus susceptibles de maintenir un poids sain que celles qui grignotent des produits gras, sucrés et salés. «Considérant que 95 % d’entre nous grignotent et que près d’un quart de nos calories proviennent de collations, le fait de troquer les collations malsaines, telles que les biscuits, les chips et les gâteaux, pour des encas sains, comme des fruits et des oléagineux, est un moyen très simple d’améliorer notre santé», a déclaré le Dr Sarah Berry, auteur principal de l’étude.