Des chercheurs français ont observé qu’un mode de vie sain ralentit l’apparition de la maladie d’Alzheimer pour les personnes à risque. Mais ce n’est pas tout…
Découverte dans la prévention d’Alzheimer
La découverte des chercheurs français de l’Inserm est une première. Ils viennent de démontrer qu’un mode de vie plus sain retarde l’apparition de la démence. Dans le cadre de leur étude, ils ont suivi plus de 5 000 personnes de 60 ans et plus pendant 12 à 17 ans. Même les personnes qui ont une prédisposition génétique à la maladie d’Alzheimer, de bonnes habitudes de vie réduisent ou retardent les symptômes.
Leur étude vient d’être publiée le 6 juin dernier dans la revue Alzheimer’s & Dementia.
Connaissez-vous le score de risque LIBRA ?
Aucune personne dans le groupe d’étude «n’avait un diagnostic de démence», précise Cecilia Samieri. C’est elle qui a dirigé l’étude. Les chercheurs français ont alors attribué à chaque participant un « score de risque » appelé « LIfestyle for BRAin health score (LIBRA) ». Ce score comprend 12 composantes : mauvaise alimentation, inactivité physique, faible engagement dans des activités cognitives stimulantes, consommation d’alcool et de tabac, diabète, cholestérol, hypertension et dépression.
Agir au quotidien
L’étude française montre le lien entre une personne qui a un score LIBRA élevé et le risque de développer la maladie d’Alzheimer. «Agir sur des facteurs de risque modifiables est susceptible d’apporter des bénéfices significatifs pour réduire le vieillissement cognitif et retarder les symptômes de la maladie d’Alzheimer», souligne Cécilia Samieri.