L’Afrique fait face à une épidémie de Mpox. Il n’y a pas besoin de se vacciner contre le Mpox si vous prévoyez de partir dans un pays touché par l’épidémie. Pourquoi ? Quels sont les exceptions ?
Les autorités françaises ne recommandent pas le vaccin
Si vous avez prévu de partir en Afrique en vacances, dans le cadre professionnel ou familial, vous n’avez pas besoin d’être vacciné contre le virus du Mpox, autrefois appelé « variole du singe ». Pour «les voyageurs qui vont dans ces pays-là (…) il n’est pas nécessaire de se faire vacciner», a déclaré officiellement Grégory Emery lors d’un point-presse sur la gestion des risques liés au Mpox. Il est directeur général de la santé.
Les précautions à prendre lors d’un voyage en Afrique
Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) ne recommande pas non plus la vaccination contre le Mpox sauf si vous êtes une personne à risque. En revanche, quelques précautions sont à prendre si vous devez voyager dans l’un des pays touché par l’épidémie :
- Ne pas consommer de viande d’animaux sauvages. (risque de contamination de l’animal à l’humain),
- Respectez les mesures barrières, comme le lavage des mains régulier et l’évitement de tout contact étroit avec des personnes infectées par le Mpox,
- A votre retour, pendant 21 jours, vérifiez régulièrement votre température et la présence de boutons.
Comment se transmet le virus du Mpox ?
Le virus se transmet entre personnes, en particulier la famille et les proches ou pendant une relation sexuelle non protégée. «Dans une moindre mesure, par les gouttelettes (postillons, éternuements)», soulignent les autorités sanitaires
Que faire en cas de symptômes ?
Si vous avez des symptômes (éruption cutanée avec des vésicules avec ou sans fièvre) lors de votre séjour à l’étranger, isolez-vous en attendant un rendez-vous médical. Évitez tout contact avec d’autres personnes et couvrez vos les lésions lors du déplacement chez le médecin.
Si vous avez des symptômes de retour en France «contactez votre médecin traitant ou un centre gratuit d’information, de dépistage et de diagnostic (CeGIDD)», rappelle le ministère de la Santé.