Téléphoner des heures ne présente aucun risque de cancer du cerveau. Pourtant les smartphones émettent bien des rayonnements ionisants mais…
Téléphoner des heures…
L’usage accru des téléphones portables n’accroît pas le risque de cancer du cerveau, d’après une étude menée par l’Université d’Auckland en Nouvelle-Zélande pour l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Les chercheurs ont mesuré le risque de de trois types de cancer : cerveau, leucémies, et celui de l’hypophyse ou des glandes salivaires. L’étude a été publiée dans la revue Environment International.
Utilisation du téléphone pendant 10 ans sans risque
«Aucune des principales questions étudiées n’a révélé de risques accrus, même avec une exposition de plus de dix ans et les catégories maximales de temps d’appel ou de nombre d’appels», a affirmé Mark Elwood. Il est coauteur de l’étude et professeur d’épidémiologie du cancer à l’université d’Auckland.
Pourquoi les rayonnements du smartphone ne sont-ils pas dangereux ?
Les smartphones émettent des rayonnements non ionisants. Ils ne sont pas jugés dangereux car leurs fréquences et leurs niveaux d’énergie sont trop faibles pour altérer l’ADN. En France, la position de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) est la même. L’agence française rappelle que la quantité d’ondes émises par les smartphones a diminué depuis les années 2000 en raison de normes plus strictes.