Les infections urinaires, fréquentes chez les femmes, peuvent entraîner des symptômes désagréables comme des brûlures en urinant ou des douleurs dans le bas-ventre. Bien que les antibiotiques soient souvent nécessaires, certaines plantes peuvent offrir un soutien pour apaiser les symptômes et prévenir les récidives.
Majoritairement causées par la bactérie Escherichia coli
Les infections urinaires, fréquentes chez les femmes, peuvent affecter différents organes comme l’urètre, la vessie ou les reins. Elles se manifestent souvent par une envie fréquente d’uriner, des brûlures ou des douleurs dans le bas-ventre. Les symptômes graves comme la présence de sang dans les urines, de la fièvre ou des douleurs lombaires nécessitent un avis médical. Selon le Dr Philippe Marqués, médecin généraliste,auprès de Médisite, « un test à la bandelette urinaire peut confirmer l’infection », notamment en cas de détection de nitrites, indicateur de la présence de bactéries.
Les infections urinaires sont majoritairement causées par la bactérie Escherichia coli, responsable de 80 % des cas chez les femmes de 15 à 65 ans. Le traitement repose souvent sur des antibiotiques, adaptés en fonction de la localisation de l’infection (vessie, urètre, prostate, reins). Avant toute prise d’antibiotique, il est recommandé de réaliser un examen cytobactériologique des urines (ECBU) pour éviter de fausser les résultats.
La canneberge
La phytothérapie peut offrir un soutien en cas d’infections urinaires sans gravité. Parmi les plantes souvent utilisées, la canneberge (Vaccinium macrocarpon), mieux connue sous le nom de cranberry, est réputée pour ses effets préventifs. Les proanthocyanidines qu’elle contient « diminueraient la fixation des bactéries E. coli sur les parois des voies urinaires », bien que les études sur son efficacité restent limitées selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses).
L’échinacée
Elle est quant à elle, est connue pour stimuler le système immunitaire et pourrait également aider à combattre les infections urinaires. La petite centaurée, une plante anti-inflammatoire et diurétique, est recommandée pour ses propriétés apaisantes sur les voies urinaires, bien que son efficacité repose principalement sur la tradition et l’expérience des phytothérapeutes.
La livèche
D’autres plantes comme la livèche, riche en vitamine C et en bêta-sistérol, sont appréciées pour leurs effets diurétiques et antispasmodiques.
Le romarin
En plus de stimuler l’écoulement de la bile et de l’urine, il possède des propriétés antiseptiques et antidouleur, soulageant ainsi les cystites et les urétrites.
La prévention des récidives
La prévention des récidives est essentielle. Boire au moins 1,5 litre d’eau par jour, uriner fréquemment, notamment après les rapports sexuels, et adopter une bonne hygiène intime sont des mesures simples pour limiter les risques de nouvelles infections.