Une large étude française a étudié le lien entre les pilules contraceptives et le risque de tumeur au cerveau. Les chercheurs se sont concentrés sur ces deux types de pilules. Voici celles qui représentant un risque.
Des millions de Françaises prennent ces pilules
Des chercheurs français ont évalué le risque associé aux pilules contraceptives les plus utilisées en France qui contiennent du désogestrel ou du lévonorgestrel. «Ces deux progestatifs contraceptifs oraux sont très largement utilisés en France avec plus de 3,6 millions de femmes concernées en janvier 2022», souligne l’étude. Ce sont, par exemple, les pilules Lutényl, Androcur ou Depo Provera.
Quels risques pour les pilules progestatives ?
Les deux molécules que sont le désogestrel et le lévonorgestrel sont des progestatifs de synthèse. L’agence du médicament avait déjà identifié un risque accru de méningiomes. Ce sont des tumeurs au niveau des méninges.
Selon l’étude Epi-Phare, «l’exposition au lévonorgestrel, que ce soit sous forme combinée ou seule, n’a pas été associée significativement à un sur-risque de chirurgie de méningiome intracrânien.»
Le désogestrel plus risqué
Le seul risque identifié par l’étude concerne les pilules contenant du désogestrel pour les femmes qui prennent le dosage 75 μg (microgramme) depuis au moins 5 ans. En précisant : «le sur-risque de méningiome des cas exposés au désogestrel était retrouvé à partir de 45 ans.»
Une question sur votre contraception ?
Si vous avez des questions sur votre contraception, votre médecin gynécologue est votre premier interlocuteur. Vous pouvez aussi prendre rendez-vous avec votre sage-femme, compétente dans le suivi de la santé de la femme. Elle peut faire le point avec vous sur votre contraception actuelle, vous en prescrire une nouvelle et/ ou installer un dispositif intra-utérin (DIU) appelé auparavant «stérilet». Enfin, le médecin traitant pourra aussi répondre à vos éventuelles questions.