Un programme pilote est mis en place pour évaluer l’efficacité d’un dépistage organisé du cancer du poumon chez tous les fumeurs. Le cancer du poumon est le plus meurtrier en France avec 33.000 décès chaque année.
La France en retard sur ce dépistage
La Haute autorité de santé juge «bienvenu de lancer dès maintenant l’engagement d’un programme pilote» pour dépister le cancer du poumon chez les fumeurs. Une décision annoncée mardi 1er février.
Ce dépistage organisé est déjà en place aux Etats-Unis depuis près de 10 ans. Jusqu’à présent, les autorités freinaient des quatre fers. Elles redoutaient un risque de surdiagnostic.
C’est quoi le surdiagnostic ?
On parle de surdiagnostic quand on diagnostique une maladie qui, si elle était restée méconnue, n’aurait jamais entraîné d’inconvénient sur la santé du patient durant sa vie, ni n’aurait mis en danger sa vie.
Le surdiagnostic existe dans tous les dépistages organisés : cancer du sein, cancer colorectal ou cancer de l’utérus.
En quoi ce dépistage sauverait des vies ?
Le but du dépistage du cancer du poumon est de détecter la maladie au plus tôt, pour avoir de meilleures chances d’en réchapper. Car le cancer du poumon est asymptomatique pendant des années. «Vous n’en verrez absolument rien jusqu’à ce que la maladie soit déjà relativement importante, relativement sévère et donc plus difficile à traiter», explique Sébastien Couraud, chef de service de pneumologie du CHU de Lyon, au micro de France info.
Un commentaire
Il va falloir faire payer les fumeurs! Ce n’est pas possible qu’un traitement aussi efficace qu’arreter de fumer soit laissé de côté alors que c’est connu et que ça fonctionne, sans que cela ait de conséquences ! Et de plus l’efficacité de ce traitement est de cent pourcent et c’est totalement gratuit! Idem pour les alcooliques! Toute similitude avec les déclaration de certaines personnes haut placées dans le milieu médical est bien sûr fortuite et le fruit du hasard!