Les autorités sanitaires enquêtent sur le décès suspect d’un enfant lié à Escherichia coli (E.coli). Depuis le début du mois de février, le nombre de contaminations est jugé inquiétant.
Cas nombreux en Nouvelle Aquitaine
«Un enfant est décédé» ont sobrement informé les autorités sanitaires, sans préciser la date du décès ou l’âge de l’enfant. Un drame qui fait écho à l’augmentation de cas graves d’infections à la bactérie Escherichia coli. C’est ce qu’on appelle le syndrome hémolytique et urémique (SHU). Depuis le début de l’année, 13 cas de SHU ont été identifiés chez des enfants entre 1 et 15 ans depuis le 1er janvier :
- 5 en Nouvelle Aquitaine
- 3 en Hauts-de-France
- 3 en Ile-de-France
- 1 en Bretagne et un autre en Pays de la Loire.
Comment ont-ils attrapé cette bactérie ?
Plusieurs sources de contamination potentielle sont explorées :
- l’ingestion d’aliments contaminés consommés crus ou peu cuits.
- la contamination par des mains souillées portées à la bouche, après avoir touché des animaux porteurs de la bactérie.
- le contact avec une personne malade qui excrète la bactérie dans ses selles.
Comment reconnaître une infection grave à E.coli ?
Le syndrome hémolytique et urémique apparaît une semaine après la contamination. Il s’agit d’une forme grave particulièrement dangereuse pour les jeunes enfants. Il se manifeste par des diarrhées souvent accompagnées de sang, de douleurs abdominales et parfois de vomissements.
Comment prévenir le SHU ?
Deux aliments sont particulièrement sensibles à la bactérie E.Coli : les viandes hachées et les produits à base de lait cru. Au quotidien :
- Se laver systématiquement les mains avant la préparation d’un repas.
- Laver soigneusement les légumes, les fruits et les herbes aromatiques.
- Conserver séparément les aliments crus et les aliments cuits.
- Les plats cuisinés et les restes alimentaires doivent être rapidement mis au réfrigérateur.
- Laver les ustensiles de cuisine et le plan de travail.
- S’assurer que les enfants ne boivent pas de l’eau non traitée (eau de puits, torrent, etc.) ou lors des baignades (lac, étang, etc.).
Source : Ministère de la Santé
Un commentaire
Décidément, nous sommes entourés de petites bêtes mortelles. Il est indispensable de continuer « les mesures « sanitaires » » voire à les renforcer, nous sommes sur la bonne voie (ah, ah …). Vous avez dit abrutis ? !