Saviez-vous que dans de nombreuses protections hygiéniques, on retrouve des traces de pesticides ? Pour plus de transparence, la composition des serviettes hygiéniques et des tampons sera indiquée sur les emballages d’ici le 1er janvier 2023.
Glyphosate dans les protections hygiéniques
Dans un rapport publié en décembre 2019, l’Anses avait identifié des substances toxiques dans des tampons et serviettes hygiéniques. «Les essais ont révélé la présence de substances chimiques dans les tampons, les coupes menstruelles, les serviettes hygiéniques et/ou les protège-slips», souligne l’Anses. Ces substances ne dépassent pas les «seuils sanitaires», assure l’agence.
Prévenir le choc toxique
Si les substances toxiques identifiées dans les protections hygiéniques sont minimes, elles restent inquiétantes pour beaucoup de Françaises. En ligne de mire, la crainte du syndrome de choc toxique menstruel. Cette infection aiguë est très rare mais elle peut être mortelle. Toutefois, «le syndrome de choc toxique menstruel (SCT) est davantage lié aux conditions d’utilisation des protections intimes», constate l’Anses. Un risque accru quand la protection intime n’est pas changée régulièrement. Ce qui augmente le risque de prolifération de la bactérie à l’origine du SCT.
Serviettes et tampons : obligation d’afficher la composition
Le gouvernement souhaite ainsi obliger les industriels à publier la consommation précise et exhaustive de tout ce qui compose les tampons, les serviettes, les coupes menstruelles, selon les informations de France Inter. Le projet de loi devrait voir le jour d’ici le 1er janvier 2023.