Située au sud du Japon, la petite île d’Okinawa est réputée pour la longévité de ses habitants. Cette dernière serait en partie liée à leur alimentation et à leur mode de vie, d’où le nom de ce régime. Ce dernier se compose d’une alimentation riche en micro nutriments et en Oméga-3.
34 centenaires pour 100 000 habitants
Sur cette île, la moyenne d’âge pour les femmes est de 86 ans et de 78 ans pour les hommes. À Okinawa, on compte 400 centenaires pour une population de 1,3 million d’habitants, soit 34 centenaires pour 100 000 habitants. De plus, ils vieillissent en bonne santé.
Le premier à s’intéresser à ce régime est Makoto Suzuki, cardiologue et gérontologue, dans les années 1970. Mais ce sont les jumeaux Bradley et Craig Willcox, membres de l’équipe de recherche du Dr Suzuki, qui l’ont popularisé. Ils publient deux livres sur le sujet : The Okinawa Way en 2001 et The Okinawa Diet Plan en 2004, où ils proposent une version occidentale du régime d’Okinawa, pour les personnes qui souhaitent perdre du poids.
Et en pratique ?
- Une alimentation riche en légumes, en fruits et en poissons gras
- Adopter ce régime comme un véritable mode de vie. Il n’y a pas de durée limitée à ce régime. Les bénéfices sont d’ailleurs multipliés avec le temps.
- Arrêter de manger avant la satiété
- Favoriser la santé et la longévité
C’est un régime semi-végétarien faible en matières grasses qui se compose de 25 % des calories totales. Le but ici est de créer une restriction calorique, sans devoir compter les calories pour autant. Ainsi, on peut atteindre un poids santé et vieillir dans de bonnes conditions. Pour y arriver, il faut manger en suivant le principe de la densité énergétique des aliments, c’est-à-dire à la valeur calorique par 100 g d’aliments, divisée par 100. À la différence d’un régime amaigrissant comme le régime Kéto, le régime d’Okinawa est plus une façon de manger au quotidien.
Limite les radicaux libres
Les aliments à basse et très basse densité énergétique, dont la teneur st élevée en eau, en fibres ou en protéines, permettent de manger moins caloriques. Ils coupent la sensation de faim, aidant ainsi à arrêter de manger avant d’être complètement rassasié. De plus, cela permet moins de déchets métaboliques, donc moins de radicaux libres. Ces derniers sont produits durant la transformation des aliments en énergie. Avec le temps, ils détériorent les mitochondries. Enfin, ce type de régime renforce le système immunitaire et protège contre l’obésité, l’insulinorésistance, les cancers hormonodépendants et l’athérosclérose.