On parle bien plus souvent du surmenage au travail, ce mal qui mène à l’épuisement. Mais saviez-vous qu’il existe aussi un épuisement sentimental, causé par une accumulation de petites déceptions et désillusions ? On vous donne quelques conseils pour le détecter et le surmonter.
Qu’est-ce que c’est ?
Il se définit notamment par le fait de vivre constamment dans une contradiction entre nos attentes et la réalité du quotidien. On parle ici d’épuisements émotionnel et physique persistants.
Il ne s’agit pas d’une simple crise de couple ou d’une dispute. On parle bien de ce qui s’apparente à une dépression, assimilé à une fatigue permanente, une perte d’énergie, des troubles du sommeil et des maux d’estomac. De plus, de la rancœur, de la déception et un sentiment de lassitude se font ressentir. On n’a plus d’espoir concernant la relation et on a le sentiment d’être piégé.
Des attentes irréalisables
Plus on a l’impression d’avoir trouvé le prince charmant, plus on est susceptible de faire un burn-out amoureux, d’après Nathaniel Branden, psychothérapeute, dans The Psychology of romantic love. Dans notre monde occidental, la vision de l’amour est faussée par une idéologie prédominante, où on attend que l’amour comble toutes nos questions existentielles, donne du sens à la vie et nous apporte sécurité et bonheur éternel.
« Les jeunes Occidentaux du XXᵉ siècle choisissent leur partenaire par amour, et non plus pour des raisons sociales, financières ou familiales. Ils considèrent que la quête du bonheur est un droit de naissance », revient le psychothérapeute. Mais toutes ces attentes ne sont évidemment pas réalisables. C’est ce qui peut causer ce burnout.
Thérapie comportementale
Communiquer est essentiel dans un couple, même si cela ne peut pas tout régler. Avant tout, pointez exactement ce qui ne vous convient pas ou plus. Listez aussi toutes vos attentes surréalistes, comme le fait d’imaginer une relation sans aucun conflit.
N’hésitez pas non plus à consulter un médecin, qui pourra vous orienter. La thérapie comportementale et cognitive peut aussi être une solution. Cette dernière peut être un bon moyen de mettre en place les mesures nécessaires, comme le fait d’apprendre à dire non ou d’arrêter de vouloir tout contrôler.