C’est une bonne nouvelle. Une étude fait le lien entre une vie sociale riche et une réduction des risques de démence. Un risque diminué de 30 à 50 %. Mais qu’entend-t-on par vie sociale active ?
Une vie sociale active réduit le stress
Les personnes engagées socialement en milieu et en fin de vie seraient 30 à 50 % moins susceptibles de développer une démence. C’est le résultat d’une étude parue dans la revue Nature Aging. Selon les chercheurs la sociabilisation réduit le risque de démence car elle réduit le stress et améliore la santé cérébrale et vasculaire.
Le bénévolat, c’est bon pour la santé !
Les chercheurs ne définissent pas précisément la notion d’être socialement engagé en milieu et fin de vie. Toutefois, ils conseillent de maintenir du lien social au sein d’activités bénévoles ou de logements partagés. Toute activité vécu au sein d’un groupe ou auprès d’autres personnes réduit le risque de démence alors que l’isolement l’augmente. «Il y a de plus en plus de preuves que l’activité sociale est bonne pour la santé et peut aider à maintenir la santé de votre cerveau à mesure que vous vieillissez», souligne le Dr Andrew Sommerlad, principal auteur de l’étude.
Prescrire de l’activité sociale contre la démence ?
Associations culturelles, marche entre amis, jeux de cartes, jardin partagé, aide aux devoirs pour les enfants en difficulté : toutes les activités sociales seraient ainsi bénéfiques pour le cerveau. Mais les chercheurs veulent aller plus loin. Ils évoquent la possibilité de «prescrire» de l’activité sociale comme on prescrit déjà de l’activité physique. «Des changements politiques et sociétaux pourraient réduire les taux de démence, comme la prescription sociale, le logement socialement connecté et davantage d’encouragement au bénévolat», soutient le Dr Andrew Sommerlad.
Source : Nature aging