Bas de contention : ils sont contre-indiqués chez ces personnes

L’utilisation de bas de contention, comme dispositif de compression des membres inférieurs, est utile pour certaines pathologies. Mais, ils sont contre-indiqués pour certaines personnes selon une angiologue Française. En savoir plus !

1. Bas de contention : qu’est-ce c’est ?

Le bas de contention est un dispositif médical qui permet de favoriser la circulation sanguine. Cet élément incontournable en phlébologie, est la pierre angulaire du traitement de la thrombose veineuse : explique l’angiologue.

2. Combien de temps faut-il porter les bas de contention?

En fonction de la maladie, les bas de contention se portent plus ou moins longtemps : pendant une durée de 3 à 6 semaines pour les deux jambes. En cas de jambe opérée, on ajoute 3 semaines supplémentaires.

Les patients qui ont des jambes lourdes, le port va être occasionnel, par exemple en cas de douleurs, voyage… Chez les personnes atteintes de thrombose veineuse, l’utilisation doit être quotidienne.

On peut utiliser le bas de contention chez les patients qui ont un problème de mobilité comme les personnes âgées, convalescentes… En ce qui concerne les personnes atteintes d’ulcère de jambe : la bande de contention doit être portée 24 heures jusqu’à cicatrisation de la plaie. Puis on les remplace par les bas qui doivent être portés quotidiennement.

3. Quelles sont les contre-indications des bas de contention ?

Les patients qui souffrent d’artérite au niveau des membres inférieurs ne doivent pas porter les bas de contention. Cette pathologie risque d’être aggravée par la compression du membre inférieur, ce qui va perturber la circulation sanguine en réduisant l’apport d’oxygène aux muscles. Explique l’angiologue.

Les bas de contention sont également contre-indiqués chez les personnes diabétiques qui souffrent de microangiopathie.

Il est à noter que ce dispositif est disponible dans toutes les pharmacies, et est remboursé par la sécurité sociale. Néanmoins, avant de l’utiliser, il convient de demander conseil à votre médecin traitant.