Un sommeil de mauvaise qualité pourrait être un signe précurseur de la maladie d’Alzheimer, selon une récente étude publiée dans la revue Neurology. Mais comment ces nuits agitées pourraient-elles influencer le développement de cette maladie dégénérative ?
Des indicateurs préoccupants dans le sommeil
Avant d’aller au lit ce soir, il est peut-être temps de revoir la qualité de votre sommeil. Les chercheurs de l’Université du Wisconsin-Madison ont découvert que des nuits perturbées pourraient présager la progression de la maladie d’Alzheimer. En examinant le liquide céphalo-rachidien de 101 participants en bonne santé mais à risque, ils ont identifié des marqueurs alarmants chez ceux se plaignant de mauvaises nuits. Cette accumulation pourrait être due à une élimination insuffisante des protéines amyloïde et tau pendant le sommeil, qui forment ensuite des plaques dans le cerveau.
L’apnée du sommeil, une exception surprenante
Mais attention, tous les troubles du sommeil ne sont pas à mettre dans le même sac. L’étude a noté une exception notable concernant l’apnée obstructive du sommeil. Bien que ce trouble soit reconnu pour perturber grandement le repos nocturne, les chercheurs n’ont pas observé d’augmentation des marqueurs de la maladie d’Alzheimer chez ces patients. Cependant, cette observation reste à prendre avec des pincettes, car les participants n’ont pas été testés pour ce trouble spécifiquement.
Que faire pour améliorer son sommeil ?
Si vous êtes préoccupé par la qualité de vos nuits, sachez qu’il existe plusieurs solutions. De nombreux médicaments, dispositifs et interventions comportementales peuvent aider à améliorer le sommeil. Les chercheurs sont convaincus que des études supplémentaires permettront de mieux cerner les aspects à privilégier pour retarder la maladie.