La maladie d’Alzheimer affecte progressivement les neurones, provoquant tout d’abord des troubles de la mémoire jusqu’à la perte des fonctions autonomes puis la mort.
Les causes exactes de la maladie demeurent méconnues. Néanmoins, des chercheurs américains ont observé que l’accumulation de fer dans le cerveau pourrait augmenter le risque cette pathologie. Découvrez plus de détails dans notre article ci-dessous.
1. Les mécanismes de la maladie d’Alzheimer
Avec le vieillissement de la population, maladie d’Alzheimer est de plus en plus fréquente.
Malgré que les mécanismes sous-jacents de cette dégénérescence soient peu connus, la maladie d’Alzheimer est caractérisée par une accumulation de plaques amyloïdes et une dégénérescence neurofibrillaire dans les neurones. Ces anomalies engendrent une inflammation dans le cerveau et causent la mort des neurones.
Dans une récente étude américaine, des chercheurs de l’université de Santé et de Science de l’Oregon ont révélé un nouveau mécanisme dans le déclenchement de la maladie d’Alzheimer : l’accumulation de fer dans le cerveau ou la ferroptose. Il s’agit d’une forme de mort cellulaire. Les résultats de l’étude ont été publiés dans la revue Annals of Neurology.
2. Le surplus de fer détruit les microglies qui sont essentielles au système immunitaire cérébral
Les microglies sont des macrophages résidents du système nerveux central et constituent le premier niveau de défense contre les pathogènes. En plus, elles assurent l’élimination des déchets cellulaires (comme les débris des myélines dégradées), mais cet acte d’élimination provoque la libération de fer.
Les chercheurs américains ont observé une dégénérescence des microglies dans des prélèvements de tissus cérébraux post-mortem. Le fer issu de la myéline endommagée a provoqué une ferroptose, induisant ainsi une dégénérescence microgliale dans le cerveau.
L’auteur principal Stephen Back a déclaré dans un communiqué : « Nous avons constaté une forme de mort cellulaire dans la maladie d’Alzheimer. Les lésions des microglies dans le cerveau ont reçu relativement peu d’attention ».