Le gouvernement vient d’annoncer un nouveau plan pour mieux prendre en charge les troubles du neurodéveloppement des enfants à l’école. Qu’est-ce qui va changer avec ce nouveau plan ?
680 millions débloqués pour les troubles de l’attention
Le gouvernement débloquera 680 millions d’euros entre 2023 et 2027 pour son plan sur les troubles du neurodéveloppement, dévoile France Bleu. Ces troubles englobent les troubles de l’attention, du comportement, l’autisme ou encore la dyslexie. Un plan qui prend en considération plus d’enfants et de profils, le précédent plan de 2018-2022 étant centré uniquement sur l’autisme.
Coordination des orthophonistes, psychomot’, ergo’
Concrètement, ce plan s’appuiera sur les plateformes de coordination des professionnels de la prise en charge des troubles du neurodéveloppement : ergothérapeute, psychologue, psychomotricien, orthophonistes. En parallèle, les nouveaux carnets de santé édités vont intégrer un livret de repérage des signes de développement inhabituel de l’enfant.
Former plus d’accompagnants
Une formation sera proposée à tous ceux qui travaillent au contact des enfants : professionnels de crèches, les assistantes maternelles ou encore tous les professionnels de l’Éducation nationale. Le gouvernement n’a pas encore précisé les conditions de cette formation (sur le temps scolaire ?).
400 nouvelles classes adaptées supplémentaires
Enfin, le gouvernement a annoncé la création de 380 nouvelles classes adaptées supplémentaires dont 100 au collège-lycée pour les élèves ayant un trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH et ceux avec une DYS (dyslexie, dysgraphie, dyspraxie, dysorthographie, dyscalculie).
Un commentaire
Et si on cherchait un peu à savoir d’où vient cette augmentation effarante des troubles du comportement chez nos enfants ! Si on cherchait à savoir pourquoi aux USA, on diagnostiquait un cas d’autisme sur 60 000 avant les années 50, celles où on a commencé à vacciner avec des produits dopés à l’aluminium, et 1/40 à présent !
Si on cherchait à savoir pourquoi les 3 seuls cas d’autisme chez les Amish (non vaccinés par conviction religieuse) sont 2 enfants adoptés et un qui a fait un long séjour en hospitalisation !