Dormir avec le chauffage : quels risques pour votre santé ?

Face aux températures qui refroidissent, augmenter la température de vos radiateurs pour profiter d’un sommeil confortable est une pratique qui n’est pas sans risques.

Quels sont les risques pour la santé liés à une chambre surchauffée la nuit ? Et quelle est la température idéale dans une chambre à coucher ? Explications.

Le chauffage nocturne : un danger pour la santé

Contrairement à ce que l’on pense, dormir avec le chauffage allumé pendant son sommeil peut accélérer les risques de tomber malade. Vous pouvez développer des maux de gorge, des céphalées ou encore des allergies.

En plus, le chauffage nocturne peut perturber votre sommeil – c’est la fatigue assurée ! Il est donc recommandé de garder une température ni trop basse, ni trop élevée pour bien dormir.

Quelle température idéale pour avoir un bon sommeil ?

L’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie recommande de maintenir une température entre 16 et 19 degrés, pour faciliter votre endormissement.

Ne pas abuser du chauffage vous permettra donc d’avoir un sommeil de qualité et de préserver votre santé. En plus, cette recommandation vous aiderait à faire des économies sur votre facture énergétique.

Du point de vue scientifique, se coucher dans une chambre relativement fraîche aiderait votre cerveau à bien faire son travail. Pour les frileux, ajoutez une couette supplémentaire ou dormez avec une bouillotte pour avoir chaud au lit.

L’OMS recommande de ne pas descendre en dessous de 18 degrés

Quant à l’OMS, l’organisation recommande de ne jamais descendre en dessous de 18° C. Une température moins de 18 degrés peut avoir de mauvaises conséquences sur votre santé, notamment chez les personnes asthmatiques.

Le froid peut provoquer des problèmes respiratoires au niveau des poumons ou une aggravation de l’asthme.

Ce n’est pas tout, selon les professionnels de santé, le froid déclenche une vasoconstriction des vaisseaux. Afin de réduire sa perte de chaleur, le corps resserrerait les artères situées juste sous la peau.

Chez les personnes les plus fragiles comme les enfants en bas âge et les personnes âgées, le risque est accru.