Malgré manteau, gants et écharpe, vous grelottez alors que les ados à côté de vous n’ont pas froid en pull ? Pourquoi certaines personnes craignent-elles le froid plus que d’autres ? On fait le point.
C’est le cerveau qui régule votre température !
Saviez-vous que c’était l’hypothalamus qui régulait votre température corporelle ? Les capteurs thermiques de votre peau envoient des informations à cette région du cerveau qui va ensuite activer plusieurs mécanismes pour vous protéger du froid :
- la contraction des vaisseaux sanguins (vasoconstriction),
- la contraction des muscles, (frissons).
En vieillissant vous devenez plus frileux
En vieillissant, vous devenez naturellement plus frileux. Votre température corporelle est plus basse, entre 36 et 36,6 degrés (au lieu de 37°C). L’appétit devient moindre. Qui dit moins d’apport calorique dit perte de masse graisseuse alors que celle-ci protège du froid. Plus spécifiquement le «tissu adipeux perd un certain type de cellules immunitaires (cellules lymphoïdes innées du groupe 2) qui restaurent la chaleur corporelle lorsqu’il fait froid», précise le site Futura .
Sédentaire ou actif ?
Si vous êtes sportif, votre métabolisme va avoir l’habitude de produire plus de chaleur, même au repos que les personnes sédentaires. Vous serez donc moins frileux. Idem pour les personnes qui exercent une activité professionnelle à l’extérieur y compris par temps froid. Ils sont moins sensibles aux basses températures.
Face au froid, les hormones font la différence
Les hormones influencent la thermorégulation. En effet, la testostérone freine la sensation de froid transmise par les terminaisons nerveuses. C’est pourquoi les hommes sont, en général, moins sensibles au froid. En revanche, l’œstrogène épaissit le sang. Celui-ci circule moins bien jusqu’aux extrémités avec la sensation des pieds et mains plus froides.