Le vieillissement du cerveau est un processus normal et naturel, qui a un impact sur la santé cérébrale. À partir de 50 ans, il est fréquent de noter certains changements cognitifs.
Les changements sur la mémoire, le jugement moral, la sagesse et la régulation des émotions
« Le cortex, ou la couche externe du cerveau, devient plus mince, et la gaine de myéline qui entoure les fibres nerveuses peuvent commencer à se dégrader, ce qui retarde l’exécution de récepteurs », d’après Dylan Wint, neurologue et neuropsychiatre, auprès du Huffington Post. Mais rassurez-vous, la plupart des personnes de 50 ans sont en bonne forme, ils constatent simplement quelques changements.
« À la cinquantaine, des fonctions cognitives comme le fait de se souvenir sur demande de noms et de chiffres, de changer rapidement de tâche ou de se localiser peuvent être moins efficaces. Et cela continue pendant les décennies suivantes« , ajoute le médecin. On remarque également de petits troubles de la mémoire épisodique. C’est-à-dire qu’on « oublie les personnes présentes à tel événement, telle semaine ou le jour de l’événement ». En revanche, « le jugement moral, la sagesse ou la régulation des émotions, continuent en général de s’améliorer pendant cette période ».
Provoqué par une chute hormonale
Ces changements peuvent être provoqués par des changements hormonaux. « Durant la cinquantaine, des changements hormonaux dus à la ménopause chez la femme et à l’andropause chez l’homme surviennent », détaille-t-il encore. Par exemple, après une chute hormonale, comme une baisse d’œstradiol, qui arrive après la ménopause.
Par ailleurs, comme on accumule plus de graisse après cinquante ans, cela favorise le déclin cognitif. « Bien que l’on conserve les connaissances accumulées tout au long de la vie, le cerveau arrive moins facilement à accéder à cette connaissance et à la faire grandir », dit-il encore.
Pratiquer une activité physique
Le cerveau rétrécit après soixante ans et cela devient plus visible. De plus, après 60 ans, les maladies cardiovasculaires deviennent plus fréquentes, ce qui participe aussi à ce déclin. Pour ralentir ce déclin, « L’exercice est ce qui a le plus d’effet sur la santé du cerveau. Une pratique régulière et modérée de l’aérobic réduit le risque de déclin cognitif », d’après le neurologue.
Par ailleurs, « il est également important de conserver les liens sociaux à mesure que l’on vieillit, car un réseau social riche apporte un soutien moral, réduit le stress, lutte contre la dépression et améliore la stimulation intellectuelle ».