Rester assis pendant des heures augmenterait le risque de développer une certaine forme de démence selon la science. D’après l’OMS, la position assise est l’ennemi de santé publique numéro un de ces prochaines années.
Découvrez les détails de l’étude prospective et la solution pour diminuer la sédentarité.
Le lien entre le temps passé assis quotidiennement et le risque de mortalité
École, travail, gaming : souvent, quand nous faisons une activité qui nous fait utiliser notre cerveau, nous sommes assis. Et rester assis pendant des heures augmente le risque de développer une forme de démence.
C’est la conclusion des études scientifiques qui se poursuivent et se ressemblent, pointant pour la plupart un lien entre le temps passé assis quotidiennement, la survenue de maladies (cancers, maladies cardiovasculaires, diabètes) et l’espérance de vie.
Par exemple, une étude britannique, a montré que les comportements « assis » étaient associés à un risque accru de diabète de type 2, de maladies cardiovasculaires et de mortalité.
Une autre étude menée par une équipe suédoise sur deux groupes d’hommes et de femmes en surpoids sédentaires, durant 6 mois. Le premier groupe devait limiter le temps passé assis et pratiquer une activité physique, le deuxième étant encouragé à perdre du poids sans plus de détails sur la façon d’y parvenir.
Selon les résultats de cette étude, rester assis devant sa télé augmente encore le risque de maladies et accélère le vieillissement cellulaire.
Changez votre mode de vie
Plus récemment, une cohorte rétrospective réalisée dans trois pays a pu démontrer que diminuer le temps passé assis ou rester debout ne serait pas suffisant pour améliorer la santé chez les personnes sédentaires. De ce fait, il est conseillé de faire une marche ou une activité plus vigoureuse.
Une étude parue dans la revue The Lancet datant de 2016 avait expliqué que 60 à 75 minutes d’activité physique par jour éliminaient le risque posé par le fait d’être assis plusieurs heures par jour. Autrement dit, 60 minutes d’activité physique compenseraient pour 8 heures d’inactivité.