Les AVC, principale cause de mortalité chez les femmes, sont étroitement liés à des facteurs de risque modifiables tels que l’hypertension artérielle, le tabagisme, la consommation d’alcool, le taux de cholestérol et le poids. En contrôlant mieux ces éléments, il est possible de réduire jusqu’à 80 % des cas d’AVC.
Les deux types d’AVC
Près de 800 000 personnes sont touchées par l’AVC chaque année, un quart d’entre elles ont moins de 65 ans, selon Serge Timsit, chef du service de neurologie du CHU de Brest, auprès de Sciences et Avenir. 500 000 personnes vivraient avec des séquelles.
Les AVC ischémiques sont provoqués par une obstruction des vaisseaux sanguins et correspondent à 85 % des cas. Les AVC hémorragiques, causés par une rupture des vaisseaux sanguins, comptent pour 15 %.
10 facteurs de risques modifiables
Le mot d’ordre quand on est victime d’un AVC, c’est la rapidité. Pour cela, il faut se fier aux signes précurseurs :
- Paralysie,
- Faiblesse,
- Engourdissement d’une partie du corps,
- Difficultés à parler
- Déformation de la bouche,
- Perte de vision d’un œil,
- Troubles de l’équilibre, de la coordination ou de la marche,
- Céphalées sévères inhabituelles.
« Le temps, c’est du cerveau », d’après Serge Timsit. D’après lui, 10 facteurs de risque modifiables sont responsables de 90 % des AVC. Ces facteurs incluent l’hypertension artérielle, le tabagisme, l’obésité, le manque d’activité physique, une alimentation peu saine, un taux élevé de cholestérol, le stress, la dépression, les problèmes cardiaques, la consommation excessive d’alcool et le diabète.
En somme, contrôler ces facteurs de risque permettrait de prévenir jusqu’à 80 % des AVC. Ainsi, il est recommandé de :
- Surveiller son taux de cholestérol
- Limiter le sel
- Arrêter le tabac
- Bouger au moins 30 minutes par jour