Des résultats très prometteurs de deux traitements contre le cancer du poumon ont été annoncés lors d’un congrès mondial de cancérologie à Chicago. Un espoir de chances en plus pour les patients.
Forme de cancer très agressive
Gagner 10 % de chances de survie en plus : c’est la promesse d’une nouvelle immunothérapie. Ce traitement a été administré à des patients atteints d’une forme très agressive de cancer du poumon, le cancer à petites cellules (CBPC). Cette forme de cancer est très causée par le tabac. D’après l’étude présentée lors du congrès mondial de cancérologie, «56% des patients sont encore en vie trois ans après leur diagnostic, contre 47% auparavant, soit une augmentation de la survie globale de près de 10%», rapporte France Info.
2000 patients concernés en France
Cette forme agressive de cancer du poumon touche environ 2000 patients chaque année en France. L’Institut national du Cancer recense près de 53 000 nouveaux cas de cancer du poumon chaque année. Le cancer du poumon est la première cause de décès par cancer en France et dans le monde. L’âge moyen de survenue de ce cancer est de 68 ans pour les hommes et 66 ans pour les femmes.
Le cancer du « non-fumeur »
Cela fait partie des injustices liées aux maladies : être atteint d’un cancer du poumon sans avoir touché une seule cigarette. On parle de cancer du « non-fumeur ». Les tumeurs sont dues à une mutation dite de l’EGFR. La pollution aux particules fines serait en partie en cause. Une deuxième étude présentée au congrès de Chicago montre une réduction considérable du risque du rechute des patients qui ont reçu une thérapie ciblée sous forme de comprimés. Cette thérapie vient après leur chimio et radiothérapie.
600 malades en France
«Deux ans après leur diagnostic, 65% des patients qui ont reçu la thérapie ciblée n’ont pas rechuté, contre 12% seulement des malades qui ont eu le protocole standard», fait écho France Info. Cette thérapie ciblée bloque la protéine responsable du cancer et augmente ainsi les chances de survie. Environ 600 patients pourraient bénéficier de ce nouveau traitement.