Acupuncture, mésothérapie : ce n’est pas de la «médecine » rappelle l’Ordre des médecins
Un rapport de l’Ordre des médecins veut encadrer l’usage du mot « médecine », trop souvent usurpé par des thérapies dites « douces » comme l’acupuncture, la mésothérapie ou l’auriculothérapie.
Vous avez dit « médecines douces » ?
L’Ordre des médecins veut encadrer le terme «médecine» et le réserver uniquement à la médecine dite conventionnelle. L’Ordre demande que les termes «médecine» et «docteur» soit ainsi définis en ces termes dans le code de la santé publique. Toutes les autres pratiques non conventionnelles qui se disent « médecines douces », « médecine naturelle » ou « médecines alternatives » doivent changer leur nomination.
C’est quoi une médecine conventionnelle ?
La médecine conventionnelle est reconnue sur le plan scientifique et enseignée au cours de la formation initiale des professionnels de santé. Ce qui n’est pas le cas des autres thérapies comme la chiropraxie, la réflexologie ou l’aromathérapie. Le ministère de la Santé les classe comme «pratiques de soins non-conventionnelles».
Pourquoi la frontière n’est pas si simple ?
Certaines de ces thérapies non conventionnelles sont enseignées via un DU, un diplôme universitaire, accessible aux médecins. C’est le cas par exemple de l’hypnose qui permet de rassurer et tranquilliser certains patients sans recourir à des anesthésiants lors d’un soin aux urgences.
Pourquoi l’Ordre des médecins est inquiet ?
L’Ordre des médecins ne remet pas en cause la complémentarité de certaines de ces pratiques. Selon le Dr Claire Siret, interrogée par Ouest-France, l’Ordre des médecins s’inquiète des dérives thérapeutiques. Certains thérapeutes (minoritaire) peuvent être très persuasifs et «mettre les patients en danger» en se substituant aux suivi médical mis en place par l’hôpital par exemple.
Un commentaire
vous compatisez a leur conneries. journaliste de merde. faut pas oublié qui es l enfants de l ordre des medecin