Que devient votre corps après votre décès ? Et vos organes ? Chaque année, des milliers de Français attendent une greffe d’organe à cause d’une insuffisance rénale, hépatique (foie) ou cardiaque. Le 22 juin, a lieu la Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe. L’occasion de revenir sur les chiffres du don d’organes en France.
5.273 greffes d’organes en 2021
Selon l’Agence de la biomédecine 5 273 greffes ont été réalisées en 2021 grâce aux dons d’organes. C’est une augmentation de 19,3% par rapport à 2020. Ces chiffres sont à nuancer au regard des patients qui meurent chaque année faute d’avoir pu bénéficier d’une greffe. Ils sont entre 500 et 800 par an, d’après les données de l’association France Transplant
Don d’organe : faut-il donner son accord ?
Vous n’avez plus besoin de faire une démarche spécifique ou d’imprimer une carte de donneur pour notifier votre accord au don d’organes. En effet, vous êtes présumé avoir consenti au don de vos organes sauf si vous vous êtes inscrit au registre national des refus.
Votre famille est informée par les médecins
Le prélèvement d’organe ne se fait pas sans en informer votre famille au moment du décès. Les équipes médicales prennent toujours le temps d’échanger avec vos proches. Ces derniers sont d’ailleurs invités à voir votre corps une dernière fois avant le prélèvement.
Le don est anonyme et gratuit
Le don d’organe est anonyme et gratuit. Votre famille ne connait pas l’identité du receveur et le receveur ne connaît pas votre identité. S’ils le souhaitent, vos proches peuvent se rapprocher de l’équipe médicale pour savoir si la greffe réalisée sur le receveur anonyme a été un succès.
En savoir plus sur les modalités pratiques du prélèvement d’organe après la mort d’un proche sur Service public